if i never see your face again | lacey & wemmer.

"je t'aime Lacey"

▬ Boum bidiboum..

vraiment pas terrible, je me rattraperai au prochain, promis if i never see your face again | lacey & wemmer. 470453

J’avais passé une nuit du genre plutôt agitée. Ma nièce Swan, tenait absolument à ce que je la fasse réviser le plus possible. Et la nuit avait filé à une vitesse folle, sans qu’on ne puisse s’en rendre compte c’était déjà le matin. Résultat nuit blanche à étudier. Ma matinée de cours s’annonçait très dure. Le petit déjeuner en lui-même était une sacré épreuve. Malgré le bruit de chaque conversation, j’étais une fois de plus absente, le nez plongé dans mon assiette, je luttais contre le sommeil, ce qui provoqua pas mal de moquerie, mais je m’en fichait, pour l’heure je tentais de rester éveillé.

Avant de rejoindre mes différents cours, je devais repasser dans le dortoir, tête en l’air comme je suis, j’avais oublier un de mes précieux bouquin. En repassant, je me fis aborder par une jeune fille que je connaissais bien. En effet il s’agissait de la petite sœur de Wemmer, elle a souvent fait office de hibou transmettant nos « convocations ». Nous sommes plutôt discret, et en réalité nous préférons nous voir seul, sans que d’autre ne puisse jacasser sur notre dos, nous avions donc notre endroit, un lieu qui « n’appartient » qu’à nous si on peut dire. Et sa petite sœur transmettait gentiment les mots qui nous servait à nous donner rendez-vous. Je devais donc le retrouver cet après-midi après les cours. Pourvue que je ne m’endorme pas sur une table pour une plus en bouger jusqu’à demain matin.

Après ma matinée de cours affreuse, entre micro sieste, heures de retenues et moquerie, j’avais trouver de quoi penser pour me tenir éveillé. J’étais en quelque sorte en phase d’excitation c’était toujours ainsi dans les moments de grande fatigue. Après le gros coup de barre, je devenais une véritable pile électrique, ce qui était assez rare étant généralement très calme. Pour m’apaiser en quelque sorte, je pensais à Wemmer, pour être honnête les moments où je n’y pensais pas étaient assez rare. Mais cette petite convocation éveillait ma curiosité, ça faisait longtemps qu’on ne c’était pas retrouver tout les deux, peut être qu’il allait m’annoncer qu’il en avait ras le bol de me voir et que c’était la dernière. Non, non il ne fallait pas penser à cette hypothèse, en faite je lui avais tout simplement manqué, oui voilà, cette solution est nettement plus appréciable.

Ma dernière heure de cours avait sonné, je pouvais enfin me mettre en route pour le rejoindre. J’avais d’abord fait un petit saut dans mon dortoir, je voulais être un peu plus présentable, dans quel but ? Ça c’est mon petit secret. Ignorant presque les autres élèves qui m’interrogeait sur le pourquoi du comment, je me dirigeais plutôt fièrement vers le lieux du rendez vous, attentive à chacun de mes pas pour ne pas m’étaler dans la neige.

▬ Boum bidiboum..

Entendre sa voix m’avait coller un immense sourire sur le visage, je n’étais plus loin, je le savais très bien, et je le vis là, assis sur la souche d’un arbre. Les mains campant sur mes hanches je le regardais, avec un petit sourire en coin.

▬ Hmm tu attends quelqu’un peut être ?

T'inquiètes ton poste est très bien (:
Perso j'étais pas satisfaite de mon post qui étais archi nul, j'ai donc modifier vu que tu n'avais pas encore répondue (:

désolé

autant de temps, c'est impardonnable! je me rattrape donc avec ce post I love you

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▬ Hmm tu attends quelqu’un peut être ?

▬ Te voilà, après m'avoir fait attendre une bonne vingtaine de minutes. Et encore, je suis gentil.

▬ Donc, si je t'ai fais venir, et bien c'est pour ...

▬ Tu as entendu ce bruit bizarre?

▬ Te voilà, après m'avoir fait attendre une bonne vingtaine de minutes. Et encore, je suis gentil.

Je me sentis rougir, c’est vrai après tout si j’étais en retard, c’était pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais décidé de me faire toute belle, pour le rejoindre, je ne pouvais pas, lui servir sa comme excuse, au lieu d’avoir les joues rosies, je serai devenue écarlate. Je rougis de plus belle, lorsqu’il posa sa main sur ma joue, je détournais le regard, croiser le sien m’empêcherai de me « calmer » si l’on pouvait dire ça ainsi.

▬ Je suis sincèrement désolée, je devais retourner dans mon dortoir, puis les escaliers m’ont joué un mauvais tour, enfin bref désolée.

Alors ça c’était l’excuse la plus abominable que j’ai sorti. J’aurai pu dire que mon chat avant mangé mes devoirs aussi, ça aurai été tout aussi absurde.
Néanmoins je ne pouvais pas nier que le voir m’avait soudainement apaisé, bien sur j’avais toujours ce nœud à l’estomac qui me paraissait très, voir trop présent. Mais sa présence rendait les choses un peu plus facile, ça faisait tellement longtemps qu’on ne c’était vu. De toute manière cela aurai put être qu’une seule journée, que son absence m’aurai parut être une éternité. Une éternité au goût amer et abominable. Je ne m’étais même pas aperçu de cette dépendance, de ce besoin de le voir, de passer des moments, uniquement avec lui. Je n’ai jamais eu honte de notre amitié, bien qu’elle ait assez mal commencé, mais sans réellement savoir pourquoi, on a toujours eu besoin de se voir sans être entouré de qui que ce soit. Lui et moi c’était suffisant.
Et je pourrai enfin savoir pourquoi il voulait me voir, si c’était pour me parler de quelque chose de précis, pour me demander des conseils pour sa copine. A sa d’ailleurs, j’aimerai mieux qu’il évite de m’en parler, je me souvenais encore de ce pincement au cœur que j’ai pu ressentir quand j’ai appris pour ce charmant petit couple. Et je pouvais nier que c’était encore douloureux. Enfin bref je saurai bientôt, le pourquoi du comment …

▬ Donc, si je t'ai fais venir, et bien c'est pour ...

Ou pas, je le regardais d’un air interrogatif, cherchant dans son regard la suite à sa phrase. Mais rien ne venait. Et je ne pouvais m’empêcher de sourire, en le voyant se mordre la lèvre, je le trouvais tellement craquant quand il faisait ça. Mais je devais chasser cette idée de ma tête, je détournais le regard, tentant d’oublier ce que je venais de penser.

▬ Tu as entendu ce bruit bizarre?

Je le sentais s’embourber dans une situation qu’il contrôlait même pas. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il voulait me dire, mais ça semblait difficile à aborder, ce qui m’angoissait atrocement. Mais j’étais certaine que quelque chose n’allait pas. Du moins il était dans un état bizarre.

▬ Un bruit ? Non j’ai rien entendu. Qu’est-ce qui ce passe ?

J’avais beau être toujours d’un calme presque impressionnant, lui, il était le seul à être en mesure à m’angoisser. Surtout maintenant. Je ne savais pas ce qu’il voulait me dire, rien que d’imaginer toutes les possibilités qui pourraient être dites, me donnaient mal au crane. Mais que lui-même semble nerveux, la je ne savais plus quoi penser.

T'inquiètes pas c'est pas grave (:

LACEY ▬ Je suis sincèrement désolée, je devais retourner dans mon dortoir, puis les escaliers m’ont joué un mauvais tour, enfin bref désolée.

LACEY ▬ Un bruit ? Non j’ai rien entendu. Qu’est-ce qui ce passe ?

WEMMER ▬ Quel drôle de temps, n'est ce pas?

WEMMER ▬ N'importe quoi. Bon, inutile que je continue sur cette voix là, ça ne nous conduira nul part et je suis totalement ridicule mais... Enfin, je suis content de te voir. Il fallait que je te parle. De choses plus ou moins sérieuses. Enfin.. Tinglsey et moi on a rompu... Et...

Malgré l’angoisse qui me prenait, je ne pouvais détacher mon regard de lui, j’étais comme hypnotisée en quelque sorte. Même si ça n’avait pas toujours été le cas, j’avais toujours eu ce sentiment là en sa présente, il aurai pu dire et faire n’importe quoi, que j’aurai été fascinée et incontestablement fière de lui. Même si personne ne savait vraiment qu’on se retrouvait comme ça assez souvent, personnellement j’ai toujours été fière d’avoir ces moments privilégiés avec lui, ces moments qui ne sont qu’à nous. Je ne pensais pas qu’il pouvait partager ce genre de chose avec d’autre, je me sentais unique. C’était toujours ainsi avec lui, malgré le stress lié essentiellement à mes sentiments pour lui, je ne pouvais nier que je passais mes plus beaux moments près de lui. J’avais souvent fermé les yeux face à mes sentiments, comme si ils pouvaient disparaître parce que je les ignorais. Mais tomber amoureuse de quelqu’un, qui de toute évidence me voyait comme une amie, et en aimait une autre, ce n’était pas pour moi. Je me contentais parfaitement de ce que j’avais, je n’étais pas exigeante, même si j’étais incontestablement jalouse. Mais que ça soit de l’amitié ou non ce n’était pas ça qui comptait, simplement lui, la façon dont il me regardait, me sentir à la fois sereine et angoissée être simplement amoureuse.
Mais là il se comportait bizarrement, mon côté rêveuse m’avait souvent fait imaginer des scénarios différent entre nous, mais là rien ne venait, j’étais à la fois intriguée et paralysée.

▬ Quel drôle de temps, n'est ce pas?

Après le bruit le temps ? La j’en étais sur il me cachais quelque chose, ça devenait réellement bizarre, je ne l’avais jamais vu fuir une conversation de cette façon, je ne l’avais jamais vu fuir tout cours du reste. Mais la ça m’inquiétait, plus la « conversation » avançait, plus je me doutais qu’il voulait aborder un sujet important. Je ne lui répondais pas, je préférais sourire, après tout la situation avait quelque chose d’amusante, voir Wemmer patauger ainsi, c’était du jamais vue, il fallait en profiter d’une certaine façon.

▬ N'importe quoi. Bon, inutile que je continue sur cette voix là, ça ne nous conduira nul part et je suis totalement ridicule mais... Enfin, je suis content de te voir. Il fallait que je te parle. De choses plus ou moins sérieuses. Enfin.. Tinglsey et moi on a rompu... Et...

Oh bah tient, alors récapitulons, il était content de me voir, il voulait parler de chose plus ou moins sérieuse, et la il me parlait de Tinglsey. Pourquoi encore elle ? Ils avaient rompu ? Cette information provoqua bien malgré moi un léger sourire, que je réprima bien vite, je venais d’être tout simplement horrible et égoïste. Il venait surement pour me demander des conseils pour la récupérer, et je souriais, c’était tout simplement affreux.

▬ Oh je suis désolée, qu’est-ce qui s’est passé ?

Mais quelle idiote, comme si j’étais vraiment désolée, au contraire en faite, je n’avais rien contre la jeune Serdaigle, ce n’était en rien sa faute, si j’étais amoureuse de mon meilleur ami, et incontestablement jalouse de la place qu’elle occupait. Je ne savais pas vraiment comment réagir en réalité, je ne voulais pas le blesser, mais je ne voulais pas lui mentir. En réalité c’était certainement un de ces moments à saisir pour lui dire la vérité, ou peut être pas. Tout dépendait de ce qu’il voulait réellement me dire, et si il voulait que je l’aide à la récupérer, si tel était ce qui le rendrai heureux, alors je le ferai. C’était lui qui importait après tout, et pas moi. Je lui pris la main, une démonstration de mon affection sans doute, en faite j’en avais simplement envie.

LACEY ▬ Oh je suis désolée, qu’est-ce qui s’est passé ?

WEMMER ▬ C'est de ma faute, j'ai dis quelque chose de totalement ... Inadapté...

WEMMER ▬ J'sais pas comment on peut qualifier ça.. Drôle, triste, maladroit... Enfin, je ne dis pas que c'est pas rapport à toi même si, tu es impliquée involontairement mais..

WEMMER ▬ J'ai rien trouvé de mieux à dire à Tingsley que "Je t'aime Lacey" ...

Plus je plongeais mon regard le sien, plus je serrais sa main, et plus je m’en voulais de se sourire purement égoïste et complètement déplacé. Comment pourrais-je m’en réjouir ? Oui dans mes rêves il n’était pas avec elle, mais avec moi, il ne venait pas me parler de sa rupture avec la jeune Serdaigle, tout simplement parce que dans mes rêves elle n’existe pas, il n’y a que lui et moi. Sauf qu’à cet instant, il s’agit de la réalité, une réalité, où la personne la plus importante à mes yeux n’est autre que lui, et il vient de m’annoncer quelque chose qui devrai le bouleverser, ou l’attrister du moins. Et j’avais souris, qu’elle imbécile. Je le regrettais, et le regretterai sans doute toute ma vie, je ne pouvais être heureuse, s’il ne l’était pas. C’était pas dans mes moyens, et je ne pouvais me réjouir pour cette jeune fille non plus, elle avait la chance la plus incroyable d’être avec lui, et je le regrettais pour elle que ça ne soit plus le cas. Mais tout cas n’est pas perdue n’est-ce pas ?

▬ C'est de ma faute, j'ai dis quelque chose de totalement ... Inadapté...

Qu’est-ce qu’il avait bien pu dire pour que tout s’arrête entre eux ? Une si longue relation ça ne se termine pas ainsi. Je le connaissais par cœur, je savais qu’il pouvait être parfois maladroit, pour en avoir fait les frais à notre première rencontre. Mais quand on apprend à le connaître, on s’aperçoit bien qu’il s’agit d’un garçon adorable au cœur énorme, et à la faculté de parole impressionnante. Il ne ressemblait en rien aux autres, peut être était-ce dû au fait que je ne l’avais jamais vu comme les autres. Qu’il était pour moi bien plus important que tout les autres. Même ses défauts me paraissaient être insignifiant tellement tout en lui me touchait et me plaisait. Et j’étais convaincu, bien que je ne connaisse pas cette jeune fille, qu’elle avait le même regard sur lui que je pouvais l’avoir moi. J’étais convaincu que s’il était tombé amoureux d’elle, c’est qu’elle devait être aussi exceptionnelle que lui. Alors qu’est-ce qu’il avait bien pu dire, pour que ça ait sellé ainsi leur relation ?

▬ J'sais pas comment on peut qualifier ça.. Drôle, triste, maladroit... Enfin, je ne dis pas que c'est pas rapport à toi même si, tu es impliquée involontairement mais..

Moi ? Je sais que beaucoup ressente ma possessivité, mais je n’ai jamais rien fais. Pitié dites moi que ce n’est pas de ma faute …

▬ Moi ?! Je ne …

J’avais dis ça de façon tellement inaudible, que je préférai m’arrêter là, je savais qu’il m’apporterai cette réponse, avant que je n’ai le temps de poser la question. Et une fois de plus, je ne m’étais pas trompée.

▬ J'ai rien trouvé de mieux à dire à Tingsley que "Je t'aime Lacey" ...

Je crois que mon visage représentait assez bien mon sentiment actuel. La bouche grande ouverte, les yeux écarquillés, j’essayais de comprendre l’information, je tentais de l’analyser, je l’avais retourner dans tout les sens, sans pour autant en comprendre la signification.

▬ Quoi ? C’est plus qu’inadapté, mais je fin’ …

Et voilà je bafouille en plus, j’ai à peine l’air idiote, comme si ce qu’il venait de me dire ne m’atteignait pas. Même si ce n’était que pour me raconter quelque chose, même si il ne le pensait pas, parce qu’il ne pouvait pas le penser, n’est-ce pas ? Il avait quand même prononcé, les mots que je rêvais de l’entendre dire un jour. Mais là je n’arrivais pas à comprendre.

▬ Pourquoi tu as dis ça ?

Je ne pouvais plus lâcher sa main, j’ignorais pourquoi, j’avais soudainement la peur horrible qu’il s’en aille. Je n’arrivais pas pour autant à croiser son regard, ni même à mettre de l’ordre dans mes idées.

LACEY ▬ Moi ?! Je ne …

LACEY ▬ Quoi ? C’est plus qu’inadapté, mais je fin’ …

LACEY ▬ Pourquoi tu as dis ça ?

WEMMER ▬ Parce que.. Je t'aime Lacey.

Plus les minutes s’écoulaient, plus j’avais une sensation de panique qui m’envahissait. Tout semblait être contre nous, même le temps virait à l’orage. C’était un signe, je devais me fier ? Me dire que ma relation avec lui allait être écourté après ce petit rendez-vous ? Non ça ne pouvait et ne devait être le cas. Qu’est-ce que je ferai si je le perdais ? C’était une question complètement stupide, elle ne m’avait même jamais traversée l’esprit auparavant. C’était établie, nous étions amis, proches, très proches, et je ne pouvais penser qu’un jour tout pourrait s’arrêter. En quel honneur pour commencer, tout en tombant amoureuse de lui, en ayant conscience de ça, et même en ayant conscience de l’avoir ignoré volontairement, alors qu’il entretenait une relation amoureuse avec une autre, je n’avais pas fuis. Il ne m’avait jamais laissé tomber, et moi non plus, et j’étais certaine que ça n’arriverai jamais. Alors pourquoi le perdrais-je ?! En quoi cela pourrait bien être un signe ? C’était idiot complètement idiot.

Mon ventre avait beau être nouée, j’en avais presque la nausée, ma main serrait tellement la sienne, qu’il finirai par croire que j’envisage de le kidnapper. Et bien que mes interrogations face à ce qu’il venait de me dire, étaient la source de mon angoisse, il n’y avait que lui, sa présence, sa main dans la mienne, pour me rassurer. Ironique n’est-ce pas ? Comment une personne peut générer autant de stresse, et l’apaiser aussitôt ?

Je n’étais pas du genre cœur d’artichaut comme on dit. J’avais même longtemps douté sur l’existence des sentiments amoureux, sans être consciente que c’était ce que j’éprouvais. Je ne m’apercevais pas, que cette dépendance, ce besoin quasi addictif d’être près de lui, était la plus grande manifestation de ce que je pouvais ressentir pour lui. Je n’avais pas conscience que mon cœur bondissant dans ma poitrine quand mon regard croisait le sien, n’était pas seulement une joie immense de le voir, mais une réaction chimique ?! Voir même magique, oui je préférais ce mot, c’était simplement magique. Et quand on y réfléchissait, le temps avait beau ne pas être idéale, l’endroit pouvait être le plus affreux, ce n’était pas ça l’essentiel. Seulement l’instant, être là avec lui. Et même si la réponse que j’attendais, m’angoissait, je ne pouvais pas détester cet instant, tout simplement parce qu’il était là …

▬ Parce que.. je t’aime Lacey.

Oh, Est-ce qu’on peut être préparer à ce genre de révélation ? Pourquoi y a-t-il ce moment de doute ? Où l’on croit presque que c’est une blague, mauvaise, de très mauvais goût mais une blague quand même ? Pourquoi j’avais envie de me pincer, être sur que je ne dormais pas ? Tout simplement parce que j’en avais rêvé de se moment, oui je rêvais souvent c’est vrai. Mais celui là était récurrent, et il semblait se réaliser.

Je savais que ça ne pouvait être une blague, il ne me ferai pas ça, et ne trouverai pas ça drôle non plus, il n’était pas idiot, et encore moins blessant même si je doute qu’il sache à quel point ça pourrait me blesser si c’était faux. Alors il ne me restait que deux solutions, croire encore que j’étais dans mon lit entrain de rêver, ou lui faire part de mes sentiments. Et punaise ce que c’était dure. Il pourrai exister un mode d’emploi, quelque chose qui vous aiguille, vous guide pour savoir quoi dire, quoi faire.
Mais je restais la prostrée, les yeux écarquillés, j’étais presque certaine qu’ils brillaient d’ailleurs. Je ne pouvais le lâcher du regard, mais je n’arrivais pas à prononcer le moindre mot, et pourtant j’en pensais tellement. Ma seule réaction me surpris moi-même, j’avais presque l’impression de n’avoir plus aucun contrôle sur moi-même. Je m’approchais de lui, dangereusement ?! Non ce n’étais pas mon pressentiment, et pourtant je faisais les choses sans savoir ce qui se passerai vraiment, et quand à ma grande surprise, je m’aperçut que je venais de déposer un léger baiser sur ses lèvres, que je venais moi, de faire ça, que j’avais à peine reculer, que je n’avais pas su quoi dire, qu’aucun son ne semblait sortir, mais que je venais de faire ça …
J’avais presque envie de m’excuser, mais j’en avais eu tellement envie, mais j’étais toujours paralyser en quelque sorte, le poids de mes sentiments m’enfonçant toujours plus dans le sol. J’ignorais comment il réagirais, j’ignorais si j’arriverai à lui dire ce que je ressens après tout pourquoi je n’y arriverai pas ? Pourquoi je pouvais affronter n’importe quoi, mais ça semblait être plus insurmontable encore ?
Peut être que ma voix m’avait abandonné pour l’heure, mais mon regard lui en disait long.
Je savais que si j’ouvrais la bouche, la panique qui m’envahirai me pousserai à déblatérer n’importe quoi pour en finir à cette conclusion évidente, mais il le fallait.

▬ Tu ? Et tu lui as dis ça à elle ?! Mais c’est hmm, tu es un idiot, mais sache que si tu le penses vraiment, et bien … je t’aime aussi …

Et voilà c’était lâcher, en dire autant semblait plus rassurant, bien que dure à dire, je n’avais jamais pensé qu’avouer ses sentiments pouvait être aussi compliquer et pourtant. Et en plus je devais attendre sa réaction, certes il avait fait l’aveux en premier, qui devait être vrai et sincère, j’étais armée de toute façon dans le cas où c‘était une mauvaise blague. Trêve d’imbécilité, je persistais à fixer son regard, dans l’attente d’une réaction, de quelque chose qui m’aiderai à me sentir moins gourde. J’avais eu la sensation d’avoir tout fait de travers et pourtant j’avais juste suivit mon instinct, ou mon cœur de toute façon, ce qui semblait hurler le plus fort, me guidait, et en cet instant, je me doutais bien qu’il s’agissait de mon cœur.

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