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 I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie

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Alexander Crivey
Alexander Crivey
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MessageSujet: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyLun 15 Fév - 19:54

    Une sonnerie stridente, un grognement étouffé et un bras, sortant des couvertures, qui vient s'applatir sur le réveil. Y'a pas idée de se réveiller à seulement 9h, un samedi matin... Qui a pu régler ce fichu réveil ? La réponse me parraît soudain évidente. Moi. Oui, c'est bel et bien moi, Alexander Luke Crivey, qui est décidé de me réveiller si tôt. J'ai bien dit décidé, et non pas choisi. J'aurais bien décalé notre rendez-vous pour cet après-midi... Mais maintenant que j'étais réveillé, autant me lever. Enfilant une chemise et un jean, je descendis les escaliers menant à la salle commune des Serpents, après m'être filé un coup de peigne rapide. Voilà, j'étais prêt. Et comme je ne voulais pas faire attendre Rosie, je me dépêchais de sortir, ne calculant pas les quelques Serpentards me jetant des coups d'oeil intrigués, parce que j'avais dormi ici, plutôt que dans le dortoir des Préfets-en-Chef. J'avais en effet préféré rejoindre ma salle commune en ne voyant pas Rosie arriver, hier soir.

    Bon, j'étais sorti. Maintenant, il fallait monter. Parce que bien sûr, mademoiselle Rosie n'avait pas pensé que si, pour aller dans la Salle des Trophées, elle n'avait qu'à descendre, moi je devais monter quelques étages... Je souris en songeant que de toute façon, même si j'avais eu envie de lui en vouloir, je n'aurais pas pu. Ouais. C'était ça, l'a... Par Merlin. Non, je ne pouvais pas avoir eu envie de dire ça. Je ne pouvais même pas songer à avoir envie de dire ça ! Et Claire, dans tout ça ? Elle m'avait été arraché il y a à peine trois mois et déjà... Je voulais la remplacer ? Non... Je n'avais pas le droit. Eh ben, mon pauvre vieux, si tu vis dans le passé, tu n'es pas sorti de l'auberge ! Ouais, peut-être mais... Je ne pouvais me résoudre à... A trahir Claire. Mais tu ne veux pas non plus laisser Rose, pas vrai ? Je devais bien l'admettre. J'aimais trop Rose pour la laisser partir. Je ne voulais pas la perdre, comme je n'avais pas voulu perdre Claire... Pourquoi est-ce que je les comparais ? Rose sortait avec l'autre Black, de toute façon...

    Bon... Fallait que j'allais que j'arrête de penser à Claire. Sinon, j'allais me remettre à déprimer. Je sortis un paquet de cigarette de ma poche de jean, pour en allumer une et la porter à ma bouche. J'étais au troisième étage. Il ne manquait plus que quelques escaliers à prendre et je serais avec Rose... En espérant que les escaliers, justement, se montrent plutôt dociles ! Ils ne le furent pas... Bien que je connaissais assez bien Poudlard, pour l'avoir 'exploré' de nombreuses fois avec... Claire et notre meilleur ami, les escaliers me jouaient parfois des tours. Et si, aujourd'hui plus que les autres jours, je n'avais absolument pas envie d'être en retard, je me perdis pourtant. Grommelant contre la magie de Poudlard qui, parfois, vous jouez des tours, j'entrepris de retrouver mon chemin dans le dédale des couloirs. Au bout de dix minutes, je réussis à déterminer que j'étais au quatrième étage. Bien. Il manquait plus qu'à trouver la Salle des Trophées...

    Pas difficile. Elle était là, devant moi. Mais Rose n'était visible nulle part. Ca servait à quoi de se casser la tête pour être à l'heure quand il n'y avait personne pour nous attendre et nous engueuler gentiment pour nos quelques minutes de retard ? Oui, c'était comme ça que j'avais imaginé le début de notre rendez-vous. Et j'étais déçu. Parce que j'aurais aimé, en arrivant, voir son beau visage et ses yeux étincellants... J'aurais aimé pouvoir... Je fus coupé net dans mes pensées par un bruit provenant de l'extérieur. Plein d'espoir, je relevais la tête.


Dernière édition par Alexander Crivey le Lun 15 Fév - 21:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyLun 15 Fév - 20:55

    J’ouvrais légèrement les paupières, la joue endolorie, un filet de bave sur le menton. Et une horrible douleur au niveau de ma nuque. Je relevais lentement le visage, approchant mes mains de mes yeux afin de les frotter avidement, espérant réactiver une forme de vue potentiellement agréable. J’étais particulièrement déstabilisée, où était donc passé mon lit ? Ma chambre ? Mon dortoir ? Je plissais les yeux, regardais attentivement la pièce pour finalement tomber sur mon « oreiller », un livre à l’apparence banal et qui pourtant me fournissait assez d’aide pour mon idée génialissime. La mémoire me revînt donc automatiquement. Je n’étais pas dans ma tour tout simplement parce que j’avais fait des recherches toute la nuit dans la salle va-et-vient. Ce qui expliquait à présent ma douleur au niveau de ma nuque, et ma joue endolorie. Je passais une main derrière mon cou, et tentais de le masser en douceur. Rien n’y faisait, j’étais bonne pour un torticolis. Je partais en arrière, levant les bras bien haut afin de m’étirer du mieux que je le pouvais. J’avais mal partout, j’étais mal barrée pour la journée avec Alex…

      « MINCE ! JE SUIS EN RETARD ! »


    Je me levais automatiquement, et me rattrapais sur le bureau avant de tomber sur le sol. La tête me tournait, et j’attendais quelques secondes avant de « désirer » quelque chose. A peine le pensais-je trois fois, qu’une douche apparut et que je m’y engouffrais déjà. J’enclenchais la poire et passais une petite quinzaine de minute sous l’eau chaude. Trempée de la tête au pied, j’en ressortais donc, me saisissant de ma baguette afin de sécher mes cheveux du mieux que je le pouvais dans une telle situation « d’urgence ». Je m’occupais ensuite de faire apparaître une serviette et de me sécher jusqu’au bout des ongles. Heureusement, je me connaissais par cœur et j’avais –bien entendu- pensé la nuit dernière à apporter des vêtements pour le lendemain. Je savais que j’étais capable de dormir n’importe où lorsque j’étais fatiguée. Je souhaitais un miroir, et je m’occupais de dresser mes cheveux qui partaient en tout sens, je me dirigeais ensuite vers mon sac où je sortais un pantalon en cuir, et un t-shirt. Je m’habillais en vitesse et j’appliquais un sortilège afin de rendre mes boucles naturelles. Je me choquais moi-même d’ailleurs.

      « Je n’ai pas fait ça depuis… Longtemps. »


    Bien entendu, par longtemps j’entendais depuis le fameux accident après l’attaque. Je ne pouvais alors m’empêcher de repenser à ce jour-là, et à ma découverte. Cette douleur qui alors m’avait pénétrée avec force, parce que c’était moi qui l’avait retrouvé. Les gens m’avaient alors retrouvée en état de choc, les yeux dans le vague. C’était un des moments horribles de mon existence pourrie, et je le revivais trop souvent à mon goût. Quelque chose de salé atteignit mes lèvres, et je comprenais que c’était une larme, que je pleurais encore une fois. J’avançais lentement vers le miroir et essuyais toute trace de tristesse, alors que je commençais à me maquiller, à me faire belle comme je ne l’avais pas fait depuis longtemps. Mes yeux, via le miroir, se portèrent sur le livre et sur les parchemins de mes dernières recherches et je souriais. Bientôt tout serait réglé, j’étais sur que je pouvais accomplir ce petit miracle. Je fixais à nouveau mon reflet, mon sourire toujours accroché à mon visage. Je tournais les talons, récupérant mes affaires que je plaçais dans mon sac puis sur mon épaule. Je ressentis à nouveau cette douleur au niveau de la nuque et j’essayais de l’oublier alors même que je me pressais à toute vitesse. J’allais être en retard, ou plutôt j’y étais déjà.

    Je courais aussi vite que les escaliers me le permettaient, les yeux pétillants de malice. Alexander avait réussi à me procurer quelques nouveaux sentiments, ceux que j’avais oublié ou que je voulais oublier. Je réapprenais, à son contacte, à vivre. Mon cœur se mit à battre à la chamade, et je comprenais qu’il ne m’apprenait pas que ça. J’oubliais cette pensée alors même que j’arrivais à ses côtés, le souffle court, les joues aussi roses que mon prénom. Je relevais alors mon visage, mes yeux croisant le sien, avant de se détourner dans une sorte de gêne. Portant ma main derrière mon cou, je grimaçais à l’évocation de cette nouvelle douleur.

      « Désolée, je suis en retard. J’ai oublié mon réveil, et je n’ai pas dormi dans mon dortoir, alors… »


    Je relevais mon visage, un sourire timide sur le visage.

      « Bien dormi ? »
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MessageSujet: Re: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyLun 15 Fév - 21:07

    Un sourire éclaira mon visage quand je la vis apparaître, belle à en mourir. Maquillée, coiffée... Pour moi ? Non, il fallait que j'arrête de rêver. Néanmoins, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu ainsi. Depuis... Depuis l'attaque, en faites. Mon sourire s'élargit. Elle reprenait donc bel et bien goût à la vie. Grâce à toi, me souffla une voix. J'essayais de me convaincre que c'était faux. A longueur de journée. Parce que ma relation avec Rose allait trop loin, parce que je ne voulais pas l'oublier, ELLE. Un soupir m'échappa. Je n'avais pas envie de penser à ça...

    Et alors que Rose approchait, mes pensées négatives s'évaporèrent, comme par magie. Mon coeur s'emballa, tandis que je fixais son visage souriant. Le souffle court, je voulus approcher ma main pour caresser sa joue, jusqu'à ce qu'elle détourne les yeux, gênée. Je poussais un nouveau soupir, contrit, cette fois-ci. Mes yeux croisants les siens, je rougis sans savoir pourquoi. Je songeais alors que grâce à elle, je réaprenais peu à peu à vivre. Je réaprenais à vivre sans celle que j'avais d'abord considéré comme mon ennemie, puis comme ma meilleure amie, et enfin... Comme ma petite-amie. Mes yeux s'humidifièrent alors que je songeais à Elle. Encore et toujours à Elle. Comment pourrais-je l'oublier ? Elle hanterait mon coeur et mes pensées pour toujours, comme Scorpius hanterait celui de Rose...

    « Désolée, je suis en retard. J’ai oublié mon réveil, et je n’ai pas dormi dans mon dortoir, alors… »

    Les paroles de la Serdaigle me tirèrent de mes pensées. J'esquissais un mince sourire, m'avança pour la prendre dans mes bras, hésita, pour finalement reculer définitivement, poussant un soupir excédé. Pourquoi est-ce que je ne me décidai pas, bon sang ?

    « Aah ? Et où as-tu dormi, si ce n'était pas bien au chad dans la tour des Serdaigles ? »

    Malgré le sourire malicieux plaqué sur mes lèvres, un long frisson parcourut mon dos. J'étais... inquiet, même si je ne savais pas vraiment si c'était le bon mot. Et si Rosie avait dormi avec l'autre, là ? Alphonse Black ? Et si... Inspirant profondément, je m'incitai au calme. Déjà, Rose ne l'aimait pas. Elle n'allait pas coucher avec quelqu'un qu'elle n'aimait pas - tout du moins, je l'espérais. Et puis, c'était totalement ridicule ! D'accord, j'appréciais beaucoup la Serdaigle, mais la protéger n'était pas mon rôle ! C'était celle de son... Par Merlin. Son frère était mort... Comment avais-je pu penser ça ?

    Et puis, pourquoi est-ce que je me voilais ainsi la face ? J'étais jaloux. Tout simplement jaloux. Jaloux d'un type qui ne devait même pas me connaître, et que moi-même, je ne connaissais que par les descriptions de ma Serdaigle préférée. Oui, mais voilà, ce type sortait avec Rosie. Et même si je n'arrivais pas vraiment à comprendre mes sentiments - ou plutôt à les accepter - cela m'était insupportable. Totalement insuportable. Me forçant à reprendre mon calme, je répondis à s question par un sourire moqueur.

    « Ca peut aller... Mais j'aurais encore mieux dormi si Mademoiselle n'avait pas jugé bon de me donner rendez-vous à 9h du matin ! Tu sais bien que c'est trop tôt pour un flemmard comme moi ! »

    Elle n'étais pas dupe et elle avait sans doute compris que quelque chose se tramait sous mon petit crâne. Mais bon. Comme mon but principal, depuis le début, était de la faire sourire - et de la rendre heureuse - autant essayer de plaisanter, non ? Un sourire au lèvre, j'attendis sa réponse, qui n'allait sûrement pas tarder...
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MessageSujet: Re: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyLun 15 Fév - 21:52

    Je posais délicatement mes mains sur mes joues, brulantes, afin de les refroidirent au contacte de mes mains, elles, gelées. Je puisais assez de courage afin de relever mon regard, le dirigeant lentement vers son regard à lui qui malgré tout ce temps n’avait toujours pas détourné les yeux. Je rougissais encore de plus belle. Mais pourquoi devais-je me faire autant remarquer ? C’était mon plus grand malheur que d’avoir hérité des rougeurs de mon père. Au moins, elles n’atteignaient pas mes oreilles… Oh oh je parlais trop vite, mes oreilles devaient être dès à présent d’une jolie teinte rosée. J’essayais de sourire, tout en gardant ce fragile contacte du regard. Devaient-ont rompre ce lien qui nous unissait, aussi puissant soit-il ? Parce que fort, il l’était. Je le sentais grandir de jour en jour. J’en avais même peur d’oublier ce qui s’était passé, de les oublier eux ainsi que mes projets grandioses. Pourtant au fond de moi quelque chose essayait de me convaincre que je ne ferais aucun mal à qui que ce soit en vivant à nouveau, en gardant néanmoins une place pour eux dans mon cœur, chose que j’aurais fait dans tous les cas.

      « Je voulais dire dans NOTRE dortoir, ni dans le mien, d’ailleurs. D’ailleurs je pense que j’aurais largement favorisé ces deux options, maintenant j’ai affreusement mal au cou. Ne me regarde pas comme ça, j’étais dans la salle sur demande, et j’ai dormi sur un livre en guise d’oreiller ! C’était sûrement risible, mais pas confortable du tout ! »


    Je souriais de ma pitrerie avant de m’arrêter dans mon geste alors que je remarquais l’inquiétude naissante sur le visage d’Alexander. C’était fou ce qu’en quelques mois j’avais pu apprendre à le connaître, à l’apprécier réellement, et à l’aimer. Bien sur ! C’était en tout bien tout honneur ! Son visage était impassible, pourtant ce petit mouvement de sourcil, et ce regard qu’il me lançait j’étais capable de le décrypter et j’en étais secrètement heureuse. L’une des seules à le comprendre, c’était moi. Il y avait eu Claire, bien entendu. Celle pour qui son cœur battait, et bat encore sans doute. J’en étais secrètement jalouse, quelquefois. Mais comment lui reprocher de l’avoir rendu heureux ? Puis triste, bien entendu. Mais c’était le présent qui comptait le plus à ce moment là, et être à ses côtés était l’un de mes plus grands plaisirs. Alors lorsque je le vis s’approcher de moi pour finalement reculer, j’en étais secrètement… Blessée. Et me revînt rapidement en image ma stupidité lorsque j’avais séduite Alphonse, puis lorsqu’il m’avait repoussée. J’avais eu mal, mais rien comparé à ce qui venait de se passer. Mon sourire s’effaça, et mes yeux fixèrent le sol, honteusement.

      « Pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Je l’aurais reporté, ce n’était pas un problème. J’avais escompté passer la journée avec toi, mais si tu vois autrement tes projets de la journée, je te libère. Tu peux retourner te coucher. »


    Bien entendu, je ne le pensais aucunement. J’étais tellement égoïste quelquefois… Mais cette fois-ci encore plus que d’autres jours. Mais, peut-être étais-ce une feinte de sa part pour m’expliquer que notre relation n’avançait pas aussi lentement qu’il le voudrait, que j’étais peut-être trop… « Lourde ». Ma tête se remplissait de doute aussi vite qu’une mer de poisson. Qu’avais-je fait de mal ? Avais-je réellement mal réagi à quelque chose ? Si oui, quoi ? Peut-être n’aimait-il pas ma façon de le regarder ? Ma façon de rougir lorsqu’il posait son regard sur moi ? Je tombais dans le pathétique, ce devait être ça, mais pourtant… Etais-je vraiment devenue cette fille dépendante à un garçon ? Plus le temps passait, et plus je me posais cette question infiniment importante. Alexander comptait énormément pour moi, il m’avait aidé là où les autres n’y arrivaient pas. Serais-je capable de le laisser partir, sortir de ma vie un jour ? Serais-je capable de ne plus prendre de « dose » de sa personne ? Il était devenu ma drogue, oui j’en étais bel et bien dépendante. Il avait cette facilité à m’aider, à me faire oublier mes pensées en un seul regard. Tout comme à cet instant alors que je plongeais à nouveau mes yeux dans les siens, et que je perdais le fil de ce que je disais, si je disais quelque chose.

    J’avançais lentement vers lui, et l’enlaçais. Je comprenais alors que mes émotions avaient influencé mon jugement, et qu’il n’avait qu’hésité, sûrement de peur de me froisser. Je prenais donc le contrôle, et le serrais dans mes bras, posant ma tête sur son épaule, et fermant les yeux dans ce tendre réconfort. Je m’emportais si facilement quelquefois… C’était pathétique, c’était le mot !

      « Désolée, je suis sûrement un peu sur les nerfs, j’ai vraiment mal dormi. Tu me connais, je suis grincheuse le matin, autant que toi tu es flemmard.»


    Je riais, faisant trembler son épaule, les yeux à présent ouvert, et le cœur étrangement calme et posé. J’étais… de bonne humeur.

      « Merci. »
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MessageSujet: Re: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyLun 15 Fév - 23:12

    Je la vis rougir, et c'est avec espoir et plaisir que je compris que, peut-être, lui faisais-je de l'effet. De l'effet... Avais-je seulement envie de lui faire de l'effet ? Pour être franc, non. Je n'avais pas envie de lui faire de l'effet, j'avais envie de... De l'aimer, comme j'avais aimé Claire. Et j'avais envie qu'elle m'aime, comme elle avait aimé Scorpius. Me l'avouer enfin me fis un bien fou. Mon souffle, court depuis que j'avais aperçue Rosie, reprit un rythme normal et j'eus soudain l'impression d'être enfin franc avec moi-même, à la différence des mois précédents. Et alors que Rosie levait les yeux vers moi et que ses oreilles prenaient une jolie teinte rosée, j'avais envie de hurler, à tout Poudlard que je l'aimais. Seules mes pensées entendirent cette prière muette qui ne se réaliserait sans doute jamais. Néanmoins, pour l'instant, le regard de Rose planté dans le mien, et ce lien invisible, si fort, qui nous unissait, tous les deux, me suffisait grandement. Nous étions liés dans le doute et la peur, dans la tristesse d'avoir perdu nos proches... J'espérais qu'un jour, nous serons liés dans l'amour et le bonheur. Bien que toujours, le souvenir de nos bien-aimés, malheureusement morts, persisterait.

    Néanmoins, si j'avais admis éprouver des sentiments pour Rosie, je ne m'en sentais pas moins coupable. Envers Claire. Et je la connaissais assez bien pour savoir que si, elle aussi, éprouvait quelque chose pour moi - ce qui était, selon moi, peu probable - elle serait dans le même cas. Le souvenir de Claire était trop vif dans ma mémoire. Et pourtant, j'avais aussi envie de passer à autre chose. J'étais assez contradictoire, au fond. Des souvenirs du passé, bien trop vifs pour être oublié, et une forte envie d'aller de l'avant... Je jetai un coup d'oeil à Rosie. Celle-ci prit la parole. Je souris en entendant sa plaisanterie, et toute mon inquiétude, toute ma jalousie, disparut en une seconde. Ainsi donc, elle avait dormi la tête dans un livre ? Oui, c'était bien ma Rosie, ça !

    « Oui, j'imagine que ça doit être confortable, tiens... En même temps, c'était prévisible venant de toi... »

    Un sourire hilare s'afficha sur mes lèvres, alors que je la faisais marcher. J'aimais bien nos petites joutes verbales et pour rien au monde je ne m'en serais passé. Néanmoins, après que j'ai reculé, hésitant à la prendre dans mes bras, elle fut blessée. Elle ne me le dit pas. Son visage resta impassible. Mais je le vis. Par cette lueur contrariée dans ses yeux. Par son sourcil, qui s'harqua avec inquiétude. Par toutes ces petites mimiques qui faisaient qu'elle était Rose Weasley. Je me mordis la lèvre. Bon sang ! Pourquoi avais-je hésité ? J'aurais dû écouter mon coeur, et non pas ma raison, j'aurais dû la serrer contre moi, l'em... Non, non, non, non, non ! Je ne devais pas ! Le coeur de Rose était en miette depuis la mort de Scorpius, le mien aussi, bien qu'une partie s'était recollée, ressoudée, depuis que je cotoyais la Serdaigle.

    « Pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Je l’aurais reporté, ce n’était pas un problème. J’avais escompté passer la journée avec toi, mais si tu vois autrement tes projets de la journée, je te libère. Tu peux retourner te coucher. »

    Je fus... surpris, par la réponse de Rose. Ou plutôt, stupéfait. Rarement elle s'était montrée aussi agressive. Et puis, comment n'avait-elle pas pu comprendre que je rigolais ? Je... Essayant de me reprendre, je réalisai soudain que je dramtisai pour rien. Rosie était sûrement sur les nerfs à cause de sa nuit qui avait dû être courte. Néanmoins, un rire nerveux s'échappa de mes lèvres avant que je ne rétorque.

    « Tu rigoles, Rose ? Tu sais très bien que pour rien au monde, je ne serais autre part qu'ici, avec toi ! Je rigolais, Rosie... Je rigolais simplement... »

    Je la vis hésiter, douter, et puis réaliser à quel point notre relation était forte. Je le vis dans ses yeux. Comme je l'avais fait quelques minutes plus tôt, elle réalisa que... qu'un lien unique nous liait, tous les deux. Et moi, en même temps qu'elle, je réalisai enfin à quel point je tenais à elle. Si je la perdais, je ne pourrais pas survivre, cette fois-ci. Parce qu'elle ne serait pas là pour m'aider et me soutenir... Parce que... Mes pensées furent interrompues brusquement par un contact étrange. Doux et amère. Magnifique et triste. Un contact dont j'avais toujours rêvé. Mon coeur s'affola, mon souffle devint courtn tandis que Rose m'enlaçait avec tendresse. Je me serrais contre elle. Heureux. Entier.

    « Désolée, je suis sûrement un peu sur les nerfs, j’ai vraiment mal dormi. Tu me connais, je suis grincheuse le matin, autant que toi tu es flemmard. »

    Je voulais lui dire que c'était rien. Je n'en eu pas le temps. Elle éclata de rire. Puis murmura un mot. Un seul.

    « Merci. »

    Mon coeur rata un battement. Je me détachais d'elle... Pour mieux la regarder. Pour mieux observer son visage magnifique. Ses yeux étincellants. Ses doux cheveux d'ors... Et pour la première fois depuis trois mois, j'écouta que me dicta mon coeur. Sa bouche frola celle de Rose. S'écarta. Pour mieux la retrouver... Pour l'embrasser.
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MessageSujet: Re: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyMar 16 Fév - 0:11

    Je respirais un grand coup, avant d’expirer lentement. Je levais les yeux vers le ciel, ou dans cette situation, vers le plafond, et bafouillais quelque chose d’intelligible. J’étais mi-amusé mi-agacé par sa réplique. Il me connaissait tellement qu’il ne pouvait qu’en rire après tout. En même temps, c’était stupide de ma part d’avoir veillé si tard, d’avoir senti la fatigue venir et d’être restée dans la même position à faire des recherches. Mais c’est un projet qui me tient à cœur, quelque chose de fantastique et de presque impossible à réaliser, une chose qui pourrait bien changer nos destins à tous. J’étais exactement dans cet état d’esprit hier soir : l’excitation. Je voulais savoir, je voulais comprendre comment le faire fonctionner, comment y arriver. Et finalement, la fatigue m’avait rattrapée et pour me punir m’offrait un douloureux torticolis. Enfin, je supposais que ça aurait pu être pire, en général je suis un vrai verre de terre, et je bouge dans tous les sens… J’aurais pu atterrir sur le sol lourdement. Et ensuite recevoir le livre sur la tête. Et là, j’aurais vraiment su ce que c’était une douleur physique dans tous les sens du terme.

      « Dois-je te rappeler que je peux entrer dans ta chambre ce soir et te faire payer ce que tu viens de dire pendant le repos du guerrier ?! Tu n’aimerais pas être réveillée par moi, je puis te l’assurer Alex. »


    Je souriais de sarcasme, montrant les dents comme une menace potentielle. Je crus même entendre un ronronnement sortir de ma bouche, mais je n’en étais pas totalement sûr. Je m’imaginais déjà pénétrer illégalement dans la chambre d’Alexander, la nuit, alors même qu’il dormait… En faites, c’était déjà arrivé. Pas pour le plaisir de la réveiller, en faites au départ c’était pour ça… C’est qu’il ronfle le petit ! Ca devenait insupportable, j’étais arrivée dans le but de le secouer un peu, mais… Devant son petit sourire innocent du rêveur, j’ai préféré ne rien faire. Enfin, si, j’ai mis en place un sortilège afin de ne plus l’entendre de ma chambre, c’est que j’ai besoin de sommeil moi ! Je relevais les yeux vers les siens, plongeant mon regard dans le sien, étais-ce la gravité ? Je semblais attirée inexorablement vers lui. Et c’était un supplice ! Que de rêve, que d’illusion. Que j’aurais aimé passer mes doigts dans ses cheveux, toucher son visage telle une amante et non pas cette amie, ce rôle qui me pèse à cet instant. Ce rôle que j’aimerais délaisser pour un autre, plus important. Pourtant, en avais-je vraiment le droit ? Et lui, en avait-il ne serais-ce que l’envie ? Partageait-il une parcelle de mes sentiments, ceux qui sont si souvent tournés vers sa personne ?

      « Je suis désolée, j’ai « pété » un câble. Tu me connais, quand j’ai pas mes quinze heures de sommeil –donc jamais- je suis invivable ! Alors, que fait-on en cette matinée mon brave serpentard ? Vas-tu ruser aujourd’hui ?»


    Je souriais, mes problèmes disparaissant au fur et à mesure que notre regard s’intensifiait. Au fur et à mesure que notre lien, d’abord fragile, devenait puissant et invincible. J’étais heureuse dans ses bras, je renaissais lorsqu’il me regardait, je souriais à nouveau lorsque nous étions si complices. Alexander avait fait pour moi ce que personne encore n’avait pu faire, il m’avait sauvée de ma détresse tout autant que j’avais eu plaisir à le faire de son côté. Nous nous rejoignions dans un malheur qui semblait sans fin, et pourtant de mon côté, le poids s’allégeait. Même s’il restait pesant, lorsque j’étais seule. Ou lorsque je faisais mes recherches. Mais lorsqu’il était à mes côtés, à me regarder ainsi, j’étais transportée dans un paradis de bonheur où malgré ma joie je n’oubliais pas qu’il fut un jour où j’étais amoureuse d’un garçon tout aussi fantastique. N’avais-je donc pas le droit de revivre à ses côtés ? Je n’abandonnerais pas mon but premier, mais je ne pourrais plus jamais l’abandonner lui. Lui qui à présent partageait ma vie, mes larmes et mes rires. Mes envies, mes ressentis. Il était trop tard pour reculer, mes racines étaient à présent profondément enfouies dans la Terre qui est sienne. Et j’en étais… apaisée.

    Alors ses lèvres frôlèrent les miennes pour mieux les retrouver. Avais-je le temps de penser aux conséquences de nos actes ? Avais-je le temps de penser à Alphonse ? Quoiqu’il en soit, je ne voulais pas penser à ce moment là où enfin j’étais sienne. Ce désir qui me dévorait de l’intérieur depuis des semaines pouvait enfin s’assouvir. Je postais mes mains derrière sa nuque afin de rapprocher nos corps encore plus, si cela était possible. J’embrassais avidement ses lèvres, alors même qu’une de mes mains s’enfouissaient dans sa chevelure rebelle. Un rêve enfin devenu réalité. Nos bouches n’étaient plus qu’un ballet de nos sentiments, de nos désirs, de nos envies refoulés pendant longtemps. Il n’y avait plus aucun doute. Je l’aimais.

      « Alex... Tu es sûr de ce que tu fais ? Tu ne vas pas le regretter ? »


    Je me collais toujours plus à lui, nos yeux plus proches que jamais, tout comme nos lèvres. Non, je ne voulais pas de réponse, je n’en voulais pas pour l’instant.

      « Embrasse-moi encore. »
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Alexander Crivey
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MessageSujet: Re: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyMar 16 Fév - 0:45

    J'éclatais de rire à sa réplique. Un rire franc. Un rire joyeux. Ainsi donc, elle voulait me faire payer ? Un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres, alors que je l'imaginais se faufiler dans ma chambre pour me remuer, d'abord doucement, puis plus fort. Je me vis, moi, me réveillant en grognant contre celui qui m'avait réveillé. Puis, la reconnaissant, je me calmerais immédiatement et j'éclterais de rire, tout en lui donnant, peut-être une taloche à l'arrière de la tête. Ou sinon, je ferais semblant de bouder pendant quelques minutes et elle, lisant en moi comme dans un livre ouvert, jouerai le jeu. Puis, nous éclaterions de rire, heureux. Oui...Un souvenir me revint alors en mémoire. Moi, quelques jours après mon installation dans la chambre des Préfets en Chef, n'arrivant pas à dormir. Je m'étais alors faufilé dans la chambre de Rosie. Elle dormait, bien sûr, et j'avais remarqué, ce jour-là, que depuis l'attaque, elle n'avait l'air sereine que dans son sommeil. Je m'étais assis sur une chaise à côté de son lit. Et puis, alors que je repensais, quelques minutes plus tôt, à Claire, sa présence m'avait apaisé et quand j'avais regagné ma chambre, j'avais pu dormir en paix.

    « Hum... Mademoiselle Weasley serait-elle donc si terrible que ça ? C'est-à voir... »

    Un sourire ironique sur les lèvres, je la défiai du regard. Je savais qu'elle ne s'y tromperait pas. C'était une invitation. Je rougis en songeant que beaucoup auraient pu s'y tromper. Oui. Beaucoup auraient pu croire que les deux Préfets-en-Chef... Je rougis de plus belle en songeant que non, ça ne me déplairait pas. Aujoud'hui était un jour particulier. Je découvrais des sentiments que j'avais cru, à la mort de Claire, ne jamais plu pouvoir ressentir. Et c'était ces sentiments, et la personne pour qui je les éprouvai, qui me faisaient revivre... Je lui en était infiniment reconnaissant. Et bien plus que cela. J'aurais aimé pouvoir la remercier d'un baiser... Et, quand elle me présenta ses excuses, Merlin ! Que j'aurais aimé m'approcher d'elle et poser un doigt sur ses lèvres pour la faire tard... Je me suis contenté de lui répondre :

    « Je ne sais pas, mon intelligente petite Serdaigle. Votre cerveau est plus apte à réfléchir que le mien, je vous propose donc de décider... »

    Je souris à Rose. Un sourire franc, sincère. Heureux. Et un bon observateur aurait pu rajouter un qualificatif... Amoureux. Oui, j'étais définitivement amoureux de la Serdaigle. Je n'en doutais plus. Et quand elle répondit à mon baiser, mon coeur s'affola, plus qu'il ne l'était déjà. Normalement, j'aurais dû la repousser, m'excuser, et lui dire que c'était mieux si on en restait là. Je me contentai de me serrer un peu plus contre elle, de l'embrasser amoureusement, et de chasser toutes les questions sans réponses qui envahissaient mes pensées. Des questions comme celles-ci : Qu'allait-elle faire avec l'autre Black ? Qu'allait-on penser ? Les deux Préfets-en-Chef, ensembles ? Et moi ? N'étais-je pas censé aimer Claire ? Par Merlin ! Qu'est-ce que je m'en foutais... Il n'y avait plus qu'une chose qui comptait. Ses lèvres sur les miennes, mes mains dans son dos, dans ses cheveux...

    « Alex... Tu es sûr de ce que tu fais ? Tu ne vas pas le regretter ? »
    « Jamais. »

    Alors elle me demanda de l'embrasser. Encore. Ce que je fis immédiatement, avec passion et envie.
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MessageSujet: Re: I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie   I'm a poor lonesone cow-boy... • Pv Rosie EmptyMar 16 Fév - 1:39

    Je montrais mes dents et mordillais dans le vide. Oui, c’était apaisant de rire sans avoir aucun souci en tête. D’être juste présente avec une personne qui se souciait de moi tout autant que je l’étais pour sa propre personne. Je souriais dans le vide, timidement, pensant à notre rencontre farfelue. Et je parle bien entendu de la toute première, au moment où nous nous détestions. Et oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il fut un temps où Alex et moi ne pouvions tout simplement pas nous encadrer. C’était un peu ma faute, en y réfléchissant bien. Fort heureusement, nous avions réussi à nous rapprocher, et à nous sauver mutuellement. Sans doute aurait-il survécu sans ma présence à ses côtés, mais moi… Je n’aurais pas tenu une seconde. Ses sourires m’ont redonné la vie, et l’envie de vivre là. Je relevais les yeux vers lui, prête à lui dire que j’étais redoutable, et encore plus face à lui, mais je me dégonflais un peu. C’est qu’il paraissait lui-même redoutable vu de près. Il était si grand, si beau, si charmeur. Mais malgré ça, j’avais du sang de Gryffondor dans les veines, je ne pouvais donc pas me « dégonfler ».

      « Monsieur essaye, aussi subtilement que possible, de m’inviter à lui rendre visite cette nuit ? Je suis sûr que tu ne dirais pas ça, si je te faisais réellement peur, ou si je te réveillais tout simplement ! On ne joue pas avec le feu, Alex. »


    Je souriais, et tentais de réfléchir sous son regard brulant. Que pourrions-nous faire en cette belle matinée ? Il faisait extrêmement froid à l’extérieur, et pourtant j’avais la redoutable idée d’aller se baigner. Mais Alexander n’y survivrait tout simplement pas, je souriais à la vue de son corps gelé… Et musclé, et… Oh Oh Il fallait que j’arrête ce genre de penser. Je fronçais les sourcils, fermant les paupières et essayant d’enlever cette image de ma tête. J’ouvrais alors les yeux, sous le regard moqueur de mon cher ami. Je devais être à mourir de honte, mais le ridicule ne tuait pas. Je cherchais donc autre chose. Il y avait bien la bibliothèque, mais je parierais sur le fait qu’il ne désire aucunement passer la journée là-bas. Peut-être pourrions-nous flâner dans notre salle commune ? Nous serions tranquilles, et seuls. C’était d’ailleurs ce que l’on recherchait souvent, notre solitude à tous les deux, un petit cocon d’amour. Je souriais à cette idée, oui, elle ne brillait pas par son originalité, mais par sa simplicité. Nous serions bien, tous les deux, devant cette cheminée, dans nos propres appartements.

      « Ce n’est pas simple de réfléchir en ta compagnie, mais pourquoi pas notre petite salle commune ? On se sentirait à l’aise, là bas. A moins que tu n’ai une toute autre idée et que tu souhaiterais m’en toucher deux mots ? »


    Nos lèvres se séparèrent, et je souriais heureuse et apaisée. Mais ce ne fut que de courte durée puisque j’entendis mon nom résonner dans ce couloir à l’atmosphère glacial. Mon cœur s’arrêta, ma respiration se fit saccadée, et je tournais lentement mon corps vers la voix sortit d’outre-tombe. Je sortais de mon petit paradis de plaisir pour affronter une tempête, et je fixais Alphonse, les bras ballants me fixant moi et ce que je peux appeler à présent mon amant. Ma bouche forma un O gigantesque, avant que je ne comprenne qu’Alphonse commençait à courir s’échappant d’une scène qu’il n’appréciait sûrement pas. Nous avions été frère et sœur, puis nous sommes devenus un couple. A cet instant, alors que j’étais dans les bras d’Alex, je n’avais pas pensé à ce que je ressentais pour Alphonse. C’était stupide, après tout. Je l’aimais certes, mais d’un amour fraternel. Il était mon frère, un frère qui comptait pour moi. Et pourtant je venais de le blesser de la pire des façons, parce que j’étais égoïste. Parce que je ne pensais qu’à mon bonheur, sans doute. Mon cœur se serra, et j’agonisais en tombant lourdement sur le sol. Les larmes ne tardèrent pas à couler. Depuis combien de temps Alphonse était-il parti ? Une seconde, une minute, une heure ? Une éternité ? Et j’étais là, faible comme jamais et je ne pouvais me le permettre, je me relevais.

    Qu’allais-je dire à Alexander ? Et surtout qu’allait-il penser en me voyant ainsi pleurer ? Pouvait-il croire que je regrettais ce qui venait tout juste de naître entre nous ? Comment pourrait-il le croire ? Non, il le savait bien. Je ne pouvais que culpabiliser pour Alphonse, pour ce frère que je venais de blesser. Ce frère qui me faisait penser au mien, à celui que j’avais perdu. Et les larmes redoublèrent, encore et encore, je ne devais pas rester là. Je devais partir à sa recherche, loin très loin.

      « Alex... Tu… Ce qu’on vient de faire, je ne le regrette aucunement. Mais je dois le retrouver… Tu comprends ? »


    Ma voix semblait revenir d’entre les morts, et je relevais un regard suppliant vers lui. Avait-il compris ? Je n’attendais pas, je commençais à courir dans tous les sens, sans doute Alexander entendit-il ce que je criais…

      « ALPHONSE !! »


    [HJ : Tu peux y répondre, et nous considérons que le rp est terminé Wink Si le coeur t'en dit, tu peux taper une réponse et la poster tout simplement dans l'Allée des P-e-C pour entamer le nouveau rp entre nous Smile ]
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