Il faut dire que Hèmil était rendu maître dans l’art de se faufiler partout au château et donc, il le connaissait maintenant presque par cœur. C’est fou ce qu’il avait découvert comme nouvelle pièce cet été et aussi, ce à quoi ressemblait les autres salles communes. Parce qu’il faut le dire, il n’y pas grand bon côté à être fantôme, sauf qu’on peut se faufiler n’importe où. Hèmil était décédé l’an passé durant la grande bataille en sauvant sa sœur. Sauf que le jaune et noir se trouvait bien trop jeune pour mourir et puis Lyana ne survivrait pas sans lui, Nellah non plus ou plutôt lui ne pouvait pas survivre sans elle. Il ne s’était pas senti près à mourir et était tout simplement devenu fantôme. Hèm ne sait pas trop comme cela c’est produit, pour lui c’est tout simplement arrivé. Cet été, il a passé ses journées à déambulé dans le château à parler avec les autres fantômes mais surtout à s’habituer au fait qu’il ne pouvait plus rien toucher.

En fait le poufsouffle n’arrivait pas à s’habituer ça. En général, il ne faisait pas comme les autres fantômes, il marchait au lieu de flotter, il prenait les couloirs au lieu de traversé les murs. Beaucoup de fantôme le prenait en pitié et le laissait faire, d’autre essayait de le raisonner comme quoi sa vie d’humain était finit et certains, très peu nombreux, tentait tant bien que mal de l’aider. Monsieur voulait devenir matériel et pouvoir toucher ceux qu’il aimait ? et bien soit! Qu’il le devienne le gamin, il ira loin dans la vie ou plutôt la mort enfin bref, voyez le genre.

Enfin, le jeune homme avait passé son été à redouté plus que tout la rentrée des classes. Il ne pourrait plus se cacher de tout le monde. Le bruit circulerait qu’il était devenue fantôme et Lyana et Nellah allait finir par l’apprendre. Il espérait être celui qui leur dirait, mais il avait quelque doute, puisqu’il savait qu’il prendrait tout son temps. Il avait peur de leur réaction, particulièrement celle de sa sœur. Il avait croisé pas mal de gens, certains à qui il avait expliqué sa situation, d’autre à qui il n’avait rien dit. Il avait aussi évité pas mal de monde, il ne voulait pas la pitié des gens et c’est probablement pour cette raison qu’il s’entendait si bien avec Oliver, le nouveau de dumstrang. Il était sympa lui, il le voyait limite comme un vivant et il y avait lissa avec qui il se sentait tout simplement comme avant, ouais avec eux il était bien, mais Nellah lui manquait affreusement.

Aujourd’hui, il faisait beau, Hèm se promenait dans le château évitant les chuchotis et les regards des autres le plus possible. Il se disait qu’il serait peut-être temps de parler à Nellah, lui faire signe quelque chose quoi. Il ne savait pas où la trouver, ni par quoi commencer. Il n’eut pas à chercher bien longtemps, la vie, la mort dieu ou ce que vous voudrez lui indiqua le chemin en lui faisant entendre le bruit du verre brisé. Le jeune Martins couru ou plutôt flotta jusqu’à la salle de bain où il retrouva Nellah la main en sang en train de pleurer en boule. En el voyant elle recula et se heurta la tête, il voulu lui dire de faire attention, mais rien ne sortait de sa bouche, il s’accroupi près d,elle et tendit la main vers la joue de la brunette. Il passa ses doigts de fantôme contre sa peau, sentant à peine la chaleur du corps de Nellah. Il faisait souvent ça, humain, mais il était fantôme aujourd’hui.

- Ait pas peur… c’est moi.

Bah quoi, c’est mieux que rien et puis qu’est ce que vous vouliez qu’il dise hein ? je t’ai éviter parce que j’avais peur de ce que allais faire, mais le problème c’est que tu me manque ? bon oui il aurait pu, mais ça sortait pas vraiment …


[hj : désolé pour le retard ]

Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible, Nellah tu délires !Ce n’est pas possible ! posant ses mains sur le haut de sa tête elle n’avait de cesse de se répéter que ce n’était pas possible. Debout, elle faisait de léger mouvement d’avant en arrières comme si elle se trouvait sur l’un de ces fauteuils à bascule. Hèmil se mit alors à lâcher une phrase. Et à ce moment-là, elle commença à se dire que ce n’était pas possible mais à voix haute. Murmurant, elle alla de plus en plus vite, voulant à tout prix faire entré cette notion dans son esprit.

Elle fit deux pas vers la droite pour ensuite se mettre à faire le tour des lavabos. Continuant à une allure régulière de se répéter que cela n’était chose possible. Elle fit une, deux, trois fois le tour des lavabos avant de se retrouver à la place exacte qu’elle occupait quelques secondes auparavant. Abaissant ses mains de son crâne, elle vint les laisser tomber près de son corps, inspirant de manière ostentatoire pour ensuite expirer de la même manière. Fermant, à peine cinq secondes les yeux, quand elle les rouvrit elle semblait beaucoup plus sereine.

Mais alors qu’elle se disait à elle-même que tout allait bien, Hèmil refit son apparition. Le visage de la demoiselle se tordit alors en une grimace et une voix en elle lui chuchota « mais peut-être que ce n’est pas une hallucination » et alors, aussitôt, une autre rétorqua « Nellah, Nellah tu deviens folle ! ». Rapidement, ces deux voix se mirent à se ‘battre’ et la demoiselle n’arrivait à les faire taires. Se retournant, elle ouvrit un robinet et s’aspergea le visage d’eau à l’aide de ses mains. Cela calma les voix même les fit disparaître après quelques temps.

Se tournant de nouveau, Hèmil était toujours-là, flottant à quelques centimètres du sol. Cette fois-ci, la demoiselle avait décidé de ne pas mettre cela sur le compte de la folie. Et ce fut, d’une voix tremblante qu’elle établit le contact.

« Que fais-tu là, enfin si tu es vraiment là ! »

Levant les yeux au ciel, elle vint poser ses mains sur ses épaules et leva les yeux au ciel. Elle se sentait complètement désarçonné, perdue entre un sentiment de folie et un besoin d’y croire. Elle ne put affronter le regard de celui qui, jadis, avait été son petit copain. Enfin, jadis, la jeune femme n’était plus sure de rien à ce moment précis. Elle n’était même pas sure de se trouver dans la réalité. En le voyant, cela fit remonter en elle tout un tas de sentiments parfois contradictoires. Entre joie et peur, haine et dégout, bonheur et envie, elle se perdait dans ce flot de sentiments soudain et se contentait de se sentir voler. Oui, voler comme si on venait de l’anesthésier.


Doucement, elle vint à baisser ses yeux, mais au lieu de les poser sur le fantôme, Nellah préféra se tourner et fixer le lavabo. Perdue dans ses sentiments, elle était désarçonnée et ne savait que faire. Des larmes vinrent à couler sur ses joues, des larmes qu’elle enleva le plus rapidement possible. Elle ne resta pas longtemps dos à Hèmil, préférant, cette fois-ci, voir réellement ce qui se passait. Se retournant, elle vint ensuite à faire un pas en sa direction, se retrouvant à quelques centimètres de lui elle alla poser sa main sur son épaule. Sa main qui en bougeant sembla transpercer son corps. Alors, d’autres larmes virent le jour. Retentant encore une fois sa chance, elle posa sa main sur son visage, mais à peine une seconde plus tard elle le traversa.