Elle en avait plein le cul là, désolé pour la vulgarité, mais c’était le cas. Je suis pas là pour te surveiller, mais pour te réveiller bla bla bla. Elle avait entendu ce genre de phrase tout l’été, faut te réveiller Myar, ouvre tes yeux et tout le tra la la, Mike, Alura, Eros, Wendy, Sirius pour ne nommer qu’eux c’était acharner sur Myar durant l’été et ce sans résultat, c’est pas Alphonse qui allait lui faire comprendre quelque chose. En fait, aucun particulier ne pourrait lui faire comprendre quoique se soit à cette brunette. Elle ne s’en remettait tout simplement pas, elle continuait de regarder son frère d’un regard sans aucune émotion, mais un regard qui restait dur et lourd. Elle n’eut pas vraiment le temps d’empêcher son frère de transplaner, elle essaya de se débattre mais il était plus fort qu’elle physiquement, elle aurait pu dévirer leur trajectoire, mais elle se dit qu’Al ne pouvait pas transplaner à Poudlard et que donc, ils sortaient de la gare, ce qu’elle voulait absolument.

Au début la Black ne sut pas où elle se trouvait, elle n’avait aucune idée de l’environnement où il était. Il faisait beau cette journée là, pourtant là où ils étaient, malgré le ciel bleu et le soleil, on aurait dit qu’il faisait gris. Il ventait ici, les cheveux bruns de la jeune fille qui aurait dut être blonde lui bloquait la vue. Elle finit par comprendre où elle était en suivant le regard de son frère, il l’avait lâché, mais il ne la laisserait pas partir ; elle le savait. Elle vit la pierre tombale, elle vit l’épithacle, mais elle ne le lut pas. Myar réfléchi à peine et personne n’aurait pu éviter ce coup là, elle avait lâcher la main de son frère et elle dégaina un direct du droit en pleine direction de la figure de Alphonse. Elle ne s’en voulait pas, normalement elle se serait mise à crier des trucs du genre que Alphonse était un crétin qu’il n’aurait pas du, mais ça aurait été faire preuve de quelconque sentiments. Elle resta à la même distance de son frère, toujours assez proche pour le frapper.

– Ca te regarde pas ! Est-ce que je t’emmène voir tes amis moi ? Non. En plus t’aurais pu nous tuer avec ton truc !

Une voix sans émotion, une voix lourde avec des paroles qui pesait dans l’air. Black ne voulait pas faire face à cette pierre, elle c’était mise dos à celle-ci et elle avait fait exprès. Elle tenait sa baguette fermement. Elle n’allait pas s’en servir pas tout de suite du moins, après avoir fixé son frère toujours avec se même regard vide, elle n’avait plus la force au sentiment, elle se mit à marcher en direction de la sortie. Elle ne transplanerait pas, son frère pourrait l’arrêter et elle le voyait mal l’attaquer quand elle avait le dos tourné.

Myar, elle n’avait plus la force de ne rien faire, les seuls sentiments qu’elle démontrait c’était de la colère et de la rage, mais juste envers les autres. Elle ne montrait pas celle qu’elle avait envers elle, ni envers Zeke, les professeurs et la vie. Tout ce qui la touchait trop, elle le gardait pour elle-même, comme un bijou précieux. Un bijou certes, mais plus empoisonné que d’autre chose. Ce n’est pas aujourd’hui, qu’elle allait donner le plaisir à qui que se soit de la voir s’extérioriser, alors le direct du droit était selon elle très mérité, puisque Alphonse avait franchi une ligne interdite. Oui, elle c’était déjà entrainée avec Eros et avec beaucoup de ses amis en fait. C’est toujours bien de savoir comment frapper à la moldu, parce que des fois on na pas sa baguette et on doit faire son gros possible.

Myar marchais en direction droite, elle ne déviait pas et ne regardais surtout pas derrière. Elle ne voulait même pas penser à ce qu’il y avait derrière, ni à la pierre, ni aux corps, ni a Zeke et ni à Alphonse. Elle ne voulait pas, elle fixait un point à l’horizon et elle irait par-là, dès qu’elle le pourrait, elle transplanerait. Toutefois, pour le moment, son frère était trop près. Elle entendit son frère, mais n’y prêta pas attention, elle n’allait pas s’arrêter pour lui. Il finit par la rattraper et posa sa main sur son épaule.

Comme prévu elle tourna la tête, en fait, beaucoup plus que la tête. Son mouvement fut brusque, sec et précis. Elle allongea le bras droit plaçant le bout de sa baguette sous le coup de son frère. Radicale, oui, mais elle l’avait fait à son père et à Eros durant l’été, plus d’une fois et par moment, elle avait jeté un sort. Elle en avait marre, elle ne voulait pas entendre parler des morts, ni des vivants. Elle ne faisait partie d’aucun de ces mondes.

– Écoute moi bien Alphonse ! Écoute très bien ce que je vais te dire. Ce n’est pas parce que tu es mon frère que je n’oserai pas te laisser ici, complètement figer, sans même le dire a personne et attendre qu’on vienne te chercher. Ce n’est pas parce que tu es mon frère que je ne te collerai pas un autre direct du droit et surtout ce n’est pas parce que tu es mon frère que tu as le droit de te mêler de ça ?! t’as bien tout compris !?

Myar était en colère, sa se sentais dans sa voix et dès qu’elle faisait preuve d’un peu d’émotion ses yeux allait vers le vert, sauf qu’elle était vraiment trop en pétard là. Elle oserait laisser son frère planter la grâce à un sortilège, elle ne se sentirait même pas mal. Elle était tanné d’entendre tout lui monde lui dire qu’elle devait réaliser et s’en remette et se réveiller. Tout ce qu’elle voulait c’était qu’on la laisse ne paix, dans son état comateux et zombie. Il était réconfortant cet état. Myar respirait fort, elle n’attendait que son frère lui dise, j’ai compris, ce qu’elle doutait qu’il fasse, mais elle attendait. Elle était bonne joueuse la Black, plus ou moins, mais elle laisse toujours la réplique.

Myar n’avait pas eut de révélation lors de sa deuxième tentative de suicide. Elle n’avait pas réalisé comme Alphonse à quel point la vie était importante. Elle ne savait pas ce que son petit frère allait faire de cette information, elle ne savait pas s’il en parlerait, mais elle s’en fichait. Ça deuxième tentative avait été la dernière, pour la seule raison qu’elle avait promis à Alura de ne plus essayer en échange de son silence. La brunette quant à elle cachait toujours sa cicatrice soit par un chandail ou encore avec un sort de camouflage qu’elle métrisait à perfection.

Elle ne s’attendait pas à une si grande réaction de la part de son frère. Elle savait que cela allai le frapper, allait le marquer, mais pas autant. Myar savait qu’il avait essayé de se tuer, mais c’était arrêter lui-même. Al se mit à suffoqué sur place et il n’avait pas son médicament sur place. Myar rattrapa son frère de justesse, il était lourd et donc, elle finit elle aussi sur le sol. Elle avait perdu Zeke, elle ne perdrait pas son frère non plus. Elle transplana à la gare, sans son frère. Cela l’aurait grandement ralentit et qu’il suffoque dans un cimetière ou une gare ça ni changeait rien. Elle se contrebalançait des regards des gens, elle passe rapidement sous le regard de sa mère, sans avoir pensé à rabattre sa manche, mais elle était passé plutôt vite, donc avec un peu de chance.

La Black trouva rapidement le médicament de son frère grâce au sortilège accio, elle connaissait les lois, mais la vie de son frère était en jeu. Elle avait beau être zombie, elle savait très bien qu’un autre mort, par sa faute encore, n’aiderait en rien. Dès qu’elle eut la pompe en main, elle transplana au cimetière, couru vers son frère et lui enfonça le médicament dans la bouche. Ses yeux laissaient toujours couler les larmes de sa blessure et aussi celles de la peur. Elle ne voulait pas perdre son frère, arrêté de le voir l’aider, mais ça, elle ne lui dira jamais.

– respire pauvre andouille.

Et même si elle avait peur, le regard de Myar restait complètement vide, elle avait l’air toujours aussi peu vivante, étonnant.

Myar attendait la réponse de Alphonse, elle en avait besoin pour survive. Elle devait savoir qu’il allait bien, qu’il ne l’oubliait pas non plus. Son frère commença une phrase, pour ne pas la finir. Il ferma les yeux et Myar prit peur. Elle ne voulait pas qu’il lui fasse une autre crise ou je ne sais trop quoi. Elle attendit un moment, il semblait réfléchir et il respirait toujours. Elle se calma un peu, mais elle trouvait le temps long et elle n’avait pas que peur pour Alphonse. Elle voulait entendre qu’Il allait bien. Elle finit par perdre patience et contrôle sur sa peur et elle secoua son frère.

– Il va bien. Dit moi qu’il va bien, je t’en supplie.

Myar n’avait jamais rien demandé à Alphonse, c’était la première fois qu’elle le faisait de sa vie. Il finit par ouvrir les yeux et la main. Dans la main de son frère, il y avait un bout de baguette, Sa baguette. Elle prit le bout délicatement, comme si le simple fait de l’échapper tuerait Zeke une deuxième fois. Elle le passa entre ses doigts. C’était un message, il ne voulait pas qu’elle l’oublie. Elle ne l’oublierait jamais. Et puis, braillarde comme elle c’est temps-si elle se mit à pleurer. Il était mort, vraiment mort et c’est mot se forgèrent dans son esprit, comme il ne l’avait jamais fait. Elle ne le reverrait jamais, elle ne le toucherait plus jamais. Elle ne l’enverrait plus jamais promener, elle ne se ferait plus jamais chier pour lui, tout ça, c’était finit. Elle serra la baguette dans sa main, et elle colla sa tête sur l’épaule de son frère. Elle ne se rendait même pas compte que c’était son petit frère, c’était comme après l’attaque, rien n’avait plus de sens. Elle n’avait plus de force dans ses bras, elle dut ce concentré comme jamais, juste pour lever sa baguette vers la pierre de Zeke pour y graver, tu ne sera jamais oublié. Elle ne se sentait pas bien, elle se sentait faible, mais elle ne pouvait même pas s’arrêter. Elle n’arrivait même pas à penser. Elle ne voulait plus bouger, en fait, même si elle avait voulu elle n’y serait pas arrivé. Mais est ce que ça l’aidait de retomber comme la jour de l’attaque, je n’en suis pas si certaine, mais est ce que ca lui faisait plus de mal ? j’en doute aussi.

Myar était trempée, elle grelotait à cause du froid de l’automne et elle avait l’air totalement désespérée, encore une fois. On dirait presque la brunette était condamné à avoir l’air totalement déprimée et désespérée pour un bon bout de temps. Elle tenait le bout de baguette dans sa main gauche, elle ne la lâcherait jamais, c’était comme si elle tenait sa propre vie entre ses mains. Son frère la serrait contre lui et elle, elle ne pouvait bouger, elle voulait lui dire merci pour lui avoir fait sortir un parti du méchant mais ses lèvres tremblaient et elle n’avait plus aucune force.

Elle savait que ce qu’elle tenait entre les mains n’avait aucun sens et pourtant, ça la rassurait. C’était un signe pour la brunette, un signe que Zeke allait bien, et bien que cela la rassurait cela ne la faisait pas pour autant aller mieux, en fait, ça lui rappelait dur comme fer que son blondinet était mort. Son frère finit par faire un périmètre sec autour d’eux, la jeune fille releva les yeux vers son frère, à la recherche d’une aide quelconque, elle voulait partir, elle n’en pouvait plus d’être dans ce cimetière.

– Ramène moi, ramène moi à la maison. J’en … j’en peux plus. Je veux partir.

Juste de savoir qu’elle était dans le cimetière ça la tuait, de savoir que le corps de celui qu’elle aimait était enterré était trop dur pour elle. Ses cheveux mouillé retombait sur son visage toujours aussi beau malgré que plus fade. Elle se cramponnait a son frère pour ne pas oublier de respirer, pour ne pas oublier qu’il fallait qu’elle vive.

– Je veux voir maman.

Oui, même à 22 ans on pouvait sortir cette phrase, je veux voir maman. Jeune c’est mignon, quand vous la sortez à 22 ans, c’est quelque peu désespéré et troublant pour la personne à qui vous le dites.