Poudlard n'est plus Poudlard (sujet privé)

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— Wemmer
« gryffindors lovers »& Lacey

Cela faisait maintenant une bonne dizaine de minutes que Wemmer se dirigeait vers le château de Poudlard, après avoir quitté le train rouge qui l'avait conduit jusqu'à la gare de Pré-Au-Lard. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'il avait quitté Londres et sa population urbaine pour se retrouver en Ecosse, dans ce petit cocon de paix qu'offrait Poudlard. Du moins, que Poudlard offrait, puisque depuis l'attaque de l'année dernière, plus rien n'était pareil pour Wemmer. Plus rien ne serait pareil. En effet, durant cette fameuse nuit où un très grand nombres de loups-garous, harpies et Erklings avaient attaqués le château mais surtout les élèves, qui avec la mystérieuse disparition des professeurs, s'étaient retrouvés sans défenses. Wemmer, avec d'autres groupes d'élèves avaient essayés de défendre le château mais les créatures avaient été plus fortes. Il s'était rapidement retrouvé dans la forêt interdite, en compagnie de Rosie Weasley, de Jeylann Barbary et de Cornélia Jones, suivit par une horde de loups-garous. Ce qui leur avait valut à tous plusieurs blessures, dont une grave pour Wemmer. Il en gardait d'ailleurs une affreuse cicatrice sur la cuisse, et un très mauvais souvenir. Mais la blessure la plus grave était la perte de l'une de ses petites soeurs. Il l'avait retrouvé dans la Grande Salle, après la fin de l'attaque et le retour des professeurs. Joene était couché sur le dos, les yeux fermés et le visage blanc. Morte. Et ce qu'il ressentait depuis ce jour-là était une douleur inimaginable, parce que le jeune Gryffondor se sentait responsable de la disparition de sa soeur. La culpabilité continuait d'ailleurs de le dévorer. Jamais il ne se le pardonnerait, et revenir à Poudlard pour continuer ses études était un vrai crève-coeur. Se retrouver ici, là ou sa soeur était morte.. Cela le répugnait plus que tout. Il avait d'ailleurs énormément hésiter avant de revenir mais il regrettait déjà sa décision de revenir à Poudlard. Comment arriverait-il à passer à autre chose s'il fréquentait le lieu où sa soeur avait perdue la vie?

Au lieu de prendre les habituelles calèches tirées par les Sombrals de la Forêt Interdite, Wemmer avait prit la décision de s'isoler des autres élèves, comme il en avait prit l'habitude depuis la tragique disparition de la jeune Joene Finnigan. Il avait donc prit la direction du château à pied en essayant de mettre son chagrin de côté. Les jours suivants l'attaque, Wemmer avait totalement perdu le cap: il était malheureux, triste, en colère. Le jeune Gryffondor était devenu iritable, ne supportant plus d'être entouré. Il avait laissé tomber ses amis, le Quiddich, ne travaillait presque plus, ne dormait plus. Il avait laissé Lacey de côté. Il n'était plus que l'ombre de lui même. Le Wemmer joyeux et blagueur avait laisser place à un Wemmer lunatique et déprimé. Il ne réagissait même plus lorsqu'on lui parlait. Totalement amorphe. Et sans le vouloir, il avait bléssé ses proches et surtout Lacey. La jeune femme avait été là pour lui, s'était montrer compatissante et toujours à l'écoute, mais Wemmer l'avait repoussé violemment avant la fin de sa septième et dernière année et n'avait pas eut de nouvelles depuis. Cela avait augmenté son chagrin, parce que Lacey était l'une des personnes les plus importantes pour lui. Il l'aimait, il en était sûr. Certes, l'attaque avait provoquait un gros chamboulement sur Wemmer, mais ses sentiments envers la jolie blonde était toujours les mêmes et s'il était revenu à Poudlard, c'était surtout pour elle. Il n'avait qu'une hâte, s'était la retrouver et surmonter cette épreuve avec elle.

Alors qu'il marchait le long du chemin de terre, son sac à la main, il sentit quelques gouttes de pluies. Il allait pleuvoir, le ciel était gris. Maussade, un peu comme l'humeur de Wemmer. Il s'arrêta un moment, observant face à lui, le château se dressait face à lui. Il soupira, essayant de ne pas éclater en sanglot, une nouvelle fois. Il n'en avait pas envie. Il n'en avait plus la force. Ce qu'il voulait, c'était montrer à tout le monde qu'il allait bien, même s'il devait mentir pour prouver qu'il n'avait besoin de la compassion, de la pitié de personne. Alors qu'une larme coulait sur sa joue, il sentit la pluie, un peu plus forte se mettre à tomber.

YOU'VE GIVEN ME SO MANY THINGS THAT I'VE NEVER HAD • AND I KNOW I NEED YOU IN MY LIFE
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La solitude, le bruit des battements de son propre cœur comme seule compagnie, de longues heures de bavardage avaient laissé place au silence, errant le regard vide, l’allure fantomatique. Les vêtements s’entassant dans sa chambre telle une pile de déchets dans une ville abandonné depuis des lustres. Des livres parsemant son bureau tous fermé, sa baguette jonchait sur le sol comme s’il ne s’agissait que d’un vulgaire bout de bois complètement inutile. N’est-elle pas sensé être le prolongement du bras d’un sorcier, le catalyseur de son pouvoir, la pièce maîtresse de la puissance d’un sorcier ? De toute évidence cela n’évoquait aucun intérêt, pour la jeune blondinette. Deux mois qu’elle était rentré chez elle, qu’elle se remettait comme elle pouvait de ce qui s’était passé à Poudlard, mais rien n’y faisait, la solitude dans laquelle elle s’était plongée était devenue presque terrifiante. Il pouvait se passer des jours entier sans qu’elle ne prononce le moindre mot. Ses nuits étaient peuplés de cauchemar à tel point qu’elle ne voulait même plus s’endormir. Alors savoir que demain elle allait devoir reprendre une routine ordinaire dans le château l’angoissait. Retrouver cette école qui n’avait pas su protéger ses élèves, oui cette école était mythique, imprenable, bien protégée, et bien on voit ce que ça donne. Elle ne savait plus si elle pouvait s’y sentir en sécurité sans craindre une nouvelle attaque ou pire, elle n’était pas naïve et supposait bien qu’il y avait quelque chose la dessous. C’est pourquoi pendant un long mois elle avait émit l’hypothèse de se terrer chez elle. Après tout elle avait fini son cycle scolaire, bon il manquait l’université magique, mais elle n’avait aucune envie d’y aller.
Elle avait perdue tellement de gens pas uniquement sa nièce qui avait perdue la vie, mais aussi sa sœur qui lui a avoué qu’elle aurai préféré enterrer sa sœur plutôt que sa fille. Mais également des amis plus ou moins proche. Enterrer autant de monde était pour ainsi dire inhumain, elle était consciente de ne pas être la seule à éprouver cette peine, à ressentir cette difficulté à revenir sur le lieu dit du drame. Mais il y a d’autre genre de perte, les amis qu’on perd de vue, parce qu’ils se terrent dans le silence dans la solitude. Elle ne s’était pas réellement isoler volontairement durant tout l’été, Lacey est une jeune fille qui a souvent besoin d’être entourée, elle n’a jamais aimé ressasser les choses, préférant passer au dessus des événements douloureux. Mais beaucoup de ses amis n’étaient pas près à ça, ne voulait pas se socialiser de nouveau. Elle ne pouvait leur en vouloir, elle comprenait chacun à sa façon de réagir aux événements. Et même lorsqu’elle se rendit compte de la distance que Wemmer mettait entre eux, elle ne pouvait lui en tenir rigueur. Elle aurait voulu être là pour lui, l’aider, mais si la meilleure façon de le faire, c’est de ne plus être là, elle s’effacerait du paysage, et c’est-ce qu’elle fit. Bien que ce fut très douloureux, elle ne pouvait le forcer, ni ne le voulait, elle doutait de plus en plus des sentiments qu’il avait pour elle à présent, se demandant si au final il n’était pas mieux sans elle.
Alors revenir à Poudlard, pour qui après tout ? Elle ne savait plus trop si elle allait être utile à qui que ce soit, même si elle voulait le voir, ne serait-ce qu’être sur qu’il était bien là et qu’elle n’avait pas rêvé.
Cette rentrée était particulière pour milles et une raisons bien trop longue à exposées, elle aurait voulu ne pas être là, fuir très très loin, mettre tout ça derrière elle, mais ce n’était pas la meilleure façon de l’affronter. Elle n’était pas du genre à laisser tomber, elle ne pouvait pas fuir ça ne lui ressemblait pas. Mais au moment de monter dans la diligence son cœur se fit lourd, trop lourd surement, elle ne voulait, elle ne les connaissait pas et n’avait pas envie d’engager la conversation avec des personnes dont le visage ne lui était même pas familier. Elle avait assez de sa douleur, de celle des gens qu’elle aimait, alors en rajouter avec de parfait inconnu était de trop pour le moment. Elle se laissa alors porter par ses pieds jusqu’au château. Elle remarqua assez vite que quelques étudiants agissaient de même mais n’empruntant jamais le même chemin. Elle avait prit tellement de temps, avait marché tellement péniblement qu’elle devait être probablement en retard et cela lui importait peu, à vrai dire peu lui importait maintenant, elle ignorait si il y aurait un banquet comme chaque année, ce qu’il se dirait, si la grande salle avait été parfaitement arrangé comme si rien n’était arrivé, comme si des élèves ne s’étaient pas retrouvé la, pour beaucoup d’entre eux, mort ou même blessé. Elle avait avancé tellement machinalement qu’elle ne s’était pas aperçu des gouttes de pluie ruisselant sur sa peau blanchâtre, elle avait à peine repris conscience de l’endroit où elle se trouvait, qu’elle tomba sur lui. Après tout ce temps, même dans le train elle ne l’avait pas croisé, il fallait que ça soit ici, alors que la pluie commençait à tomber, alors qu’ils n’étaient plus très loin du château.
En le voyant elle se demandait depuis quand elle ne lui avait pas parler, depuis quand réellement elle n’avait pas passé plus de trois seconde à la volé dans un couloir juste parce qu’ils s’étaient retrouvé au même endroit au même instant. Son cœur se serra, et même si elle mourrait d’envie de lui poser un million de question de le serrer dans ses bras, elle ne pouvait pas. Elle s’approchait lentement de lui, faisant abstraction de la pluie qui commençait à battre plus fort. « Tu ne devrais pas rester dehors tu vas tomber malade. » Elle n’avait pas osé levé les yeux vers lui, ni même parler trop fort de peur de le déranger, elle voulait juste qu’il soit à l’abri dans le château, elle pensait que même cette attention aussi simple soit-elle, l’avait surement dérangé.

La pluie battait de plus en plus fort si bien que très rapidement, le Gryffondor fut trempé de la tête au pied. Cependant, cela ne l'importait peu. La pluie n'était rien à côté de ce qu'il vivait depuis cette nuit. Le jeune homme se trouvait dans ce qu'Elisabeth Kübler-Ross à surnommait, les étapes du deuil. Lorsqu'il avait découvert sa soeur, morte, le jeune homme avait d'abord entamait la face une: le choc. La colère arriva lorsqu'il aperçut la directrice retrouver sa famille saine et sauve alors que lui venait de perdre sa soeur, une des personnes qui comptaient le plus pour lui. Les jours suivant, il n'avait pas hésité à faire part de sa colère en s'en prenant aux professeurs de Poudlard, qui avaient mystérieusement disparus cette fameuse nuit et Wemmer ne pouvait le comprendre. Comment des professeurs - autrement dit, des sorciers avec des aptitudes magiques élevées - avaient put disparaitre, sans raisons et explications? Comment une horde de loups-garous, de harpies et de Erklings avaient put pénétrer dans le territoire de l'école sans que le Ministère en soit informé? Tout ceci n'était pas normal. Il y avait énormément de questions sans réponses et Wemmer en avait pas mal. La colère avait alors laissé place aux questionnements avant que le jeune homme tombe dans la dépression, comme beaucoup de ses camarades qui avaient perdus un proche. C'était d'ailleurs à ce moment là qu'il s'était éloigné de Lacey. Durant plusieurs jours, il n'avait fait qu'ajouter de la distance entre eux parce qu'il ressentait le besoin de se retrouver seul, même si l'idée de s'éloigner de la jeune femme lui avait tout simplement fait un peu plus mal. Elle qui avait toujours était là pour lui, et ce depuis leur toute première année. Wemmer ne parvenait pas à lui parler, à exprimer la douleur qu'il ressentait. Il avait besoin de se retrouver seul, pour accepter la disparition de sa soeur et surtout, pour faire son deuil. Bien sûr, beaucoup de ses amis n'avaient pas compris cette situation et lui avaient, à de nombreuses reprises, fait remarqué que le jeune homme avait besoin de soutien, et non pas d'être seul. Lacey, elle, n'avait rien dit. Elle semblait accepter son idée de vouloir mettre un peu de distance entre eux. Comme si, c'était la fatalité et que quoi qu'elle fasse, Wemmer s'éloignerait quand même. Le Finnigan ne lui reprochait pas de lui avoir permit de s'éloigner, au contraire. Il s'en voulait tout de même du mal occasionait, de ce gouffre qui se creusait entre eux et qu'ils n'arrivaient plus à combler, par des gestes ou bien par des paroles. Et durant deux longs mois, Wemmer n'avait pas eut de nouvelles. Et le simple fait d'être éloigné de Lacey l'avait un peu plus plongé dans la dépression. La seule personne qui le connaissait vraiment bien avait finit par le laisser tomber. C'était ce qu'il s'était dit.

Maintenant qu'il était face au château, tout ce qu'il avait laissé de côté remontait à la surface. Ses amis qu'il avait perdu, sa soeur, Finoa, qui était dans une dépression totale et dont il n'arrivait pas à l'aider, ce château et cet environnement qu'il détestait tant et Lacey qu'il avait lâchement abandonnait. Parce que c'était de sa faute si tous les deux étaient dans cette situation. Tout ce qu'il craignait, c'était que tout soit terminé. Leur histoire qui ne faisait que commençer s'arrêtant net à cause de ce drame. Tout ce qu'il voulait, c'était de tenter d'arranger les choses. Il avait besoin de Lacey pour surmonter la mort de sa soeur. Il avait eut tort de s'éloigner, il avait besoin de soutien, il avait besoin de Lacey. Mais l'idée qu'elle le rejette lui faisait peur. Il ne pourrait pas surmonter la perte de Lacey, il ne pourrait, en plus de faire le deuil de sa soeur, faire le deuil de leur histoire. Cela serait trop, même s'il avait les épaules solides, même s'il semblait fort, il ne pouvait pas perdre à nouveau une personne chère à son coeur. Wemmer savait que c'était à lui de se rapprocher de la jeune femme.

Il pensait tellement qu'il n'entendit pas quelqu'un arriver derrière lui. La pluie battait toujours aussi fortement lorsqu'il entendit une voix. Sa voix. Toujours aussi douce, bien qu'il ressentit une petite onde de tristesse. Tout comme lui, le fait de revenir à Poudlard devait lui faire mal. Le fait de le voir aussi ne devait pas aider et rendait la situation assez génante. « Tu ne devrais pas rester dehors tu vas tomber malade. » Elle était si prévenante, si attentionée, malgré le mal qu'il avait dut lui faire que Wemmer sentit son coeur se contractait. Comment avait il put s'éloigner, laisser tomber cette charmante personne? Il se tourna lentement et la vit. Sa beauté lui transperça à nouveau le coeur, bien qu'elle parraisait plus blanche que d'habitude. Sûrement le froid et la pluie, qui n'aidait pas. Elle avait la tête baissée, si bien que Wemmer comprit qu'elle devait être triste, encore sous le choc de l'attaque et du reste. Sentant qu'il pleuvait bien plus fort, Wemmer retira sa veste, avant de s'approcher vers Lacey et de lui passer sur les épaules. Calmement, il ajouta, après avoir passé une main sur son visage pour lui relever la tête « Rentrons. Avant que toi, tu ne tombes malade. » Il essaya de sourire mais n'avait aucunes idées du résultat. Il n'avait plus l'habitude de sourire, peut être l'avait il gratifié d'une grimace. En tout cas, il lui prit la main avant de se mettre en route.

Après ce qu’il s’est passé il va de soit que chacun à prit sur soit, beaucoup on feint leur sourire, pour dédramatisé la situation comme si cela était possible. Lacey fait partie de ce genre de personne qui intériorise tout, gardant pour soit tout ce qu’ils ressentent ne se plaignant de rien, acceptant les choses comme s’il s’agissait de la fatalité, qu’elle ne pourrait rien y changer. La mort de sa nièce fut comme un réel coup de poignard, certes elles ne s’entendaient pas toujours très bien, mais elle l’a considérait comme sa petite sœur, et jamais elle n’aurai l’occasion de lui montrer ou lui dire seulement ce qu’elle ressentait tout ce qu’elle pouvait représentait. Elle avait manqué sa chance et jamais elle n’en aurait une autre. Elle avait définitivement perdue sa sœur, sa seule présence étant comme douloureuse pour la jeune femme qui venait de perdre sa fille unique. Le jour de l’enterrement était indéniablement gravé dans la mémoire de la jeune fille qui avait eu la sensation d’avoir définitivement perdue. Elle se souviendrai probablement toujours de ce qu’elle a ressentit, lorsque le regard accusateur et emplit de larme de sa sœur aînée, croisa le sien. Elle n’oubliera pas la douleur qu’à provoqué chacun des mots prononcés, blessant, meurtrissant le cœur de la jeune fille déjà brisée. Elle s’était retrouvé seule dans ce cimetière pleurant, versant toutes les larmes de son corps jusqu’à ne plus y arriver, elle aurait aimer que ce jour là quelqu’un se souciait d’elle et vienne la voir, sans rien lui dire seulement être là. La présence de quelqu’un, se préoccupant de la jeune fille qui aurait du vivre cette dernière années comme un tournant dans sa vie, quelque chose de positif, parce qu’elle avait fait un pas dans la vie adulte. Mais pour elle, la vie adulte se résumait à souffrance, solitude, silence. Mais elle encaissait, elle était comme ça, malgré tout ce qu’elle pouvait ressentir, elle encaissait, elle avançait sans se plaindre. Après tout, ne disons pas que nous n’avons aucune épreuve que nous pouvons surmonter ? C’est-ce qu’elle s’efforçait à faire. Après tout pourquoi ne pas essayer ? Durant les quelques jours qui suivirent l’attaque, elle voulait être présente pour tout le monde, tenter d’apporter du réconfort au plus de gens possible, elle essayait de parler ou d’être juste là, mais personne ne semblait vouloir d’elle, plus les jours avançaient plus elle se sentaient seule et complètement inutile.
Le 24Juillet était un jour qu’elle n’oublierai pas pour de multiple raison, mais entre autre chose, parce qu’elle avait voulu ce jour là, devenir officiellement une moldu. Une personne « normale » plus de loup-garou, d’harpies ou de créatures quel qu’elles soient. Plus de sort, plus d’école, plus de mage noir, rien. Avoir une vie la plus ordinaire possible. Mais cette pensée ne dura pas très longtemps, la jeune fille était une Gryffondor à juste titre, elle ne se laissait pas effrayé facilement, mais l’isolement avait quelque chose de plus terrifiant encore, il avait quelque chose de décourageant. Elle s'aperçut bien vite qu’elle ne se ressemblait plus réellement, mais elle n’avait plus réellement la force de se battre non plus. Tout était devenue un cercle vicieux.
Revenir à Poudlard semblait être la seule issu, bien que douloureuse, après tout il n’y a qu’en affrontant ses peurs qu’on peut les vaincre bien que cela semble plus facile à dire qu’à faire. Mais revenir ici n’était pas aussi insurmontable qu’elle l’aurait cru. Seulement l’ambiance était pesante, et ce qu’elle redoutait le plus c’était sans doute le voir. C’est surement aussi pour cette raison qu’elle n’avait pas pu le regarder dans les yeux, elle avait été de trop tellement longtemps, pensant que ça n’arriverai d’ailleurs jamais, qu’elle ignorait si cette fois-ci elle le dérangerai encore une fois. Pourtant étonnement c’est complètement différemment qu’il avait réagi, comme avant, avant qu’il n’ait à faire l’horrible deuil de sa petite sœur. Lorsqu’elle sentit la chaleur de sa veste l’envelopper, sa main contre son visage, lorsque son regard croisa le sien, son cœur se serra. Des milliers de pensées s’embrouillaient alors qu’elle avait réussi à en chasser la plus part durant tout l’été, le revoir, lui avait rappelé à quel point elle pouvait l’aimait, tellement qu’elle aurait préféré pouvoir souffrir à sa place. A quel point elle avait besoin de lui. « Rentrons. Avant que toi, tu ne tombes malade. » Son cœur se serra, alors qu’elle avait entendu sa voix pour la première fois depuis plus de deux mois. Être la face à lui avait comme réveillé la douleur qu’avait provoqué son absence, comme si tout ce temps tout n’était qu’anesthésié, en sommeil. Elle se laissa tout simplement porté, elle fut attendrit de le voir essayé de sourire, ça lui rappelait à quel point il devait souffrir, pour en oublier un geste aussi simple qu’il avait si souvent fait, habituellement il ne manquait jamais une occasion de sourire. « Ta jambe à l’air d’aller mieux. » elle se sentit stupide à l’instant même où elle avait prononcé ces quelques mots, elle ne l’avait pas vu depuis des mois et elle ne trouvait que ça à dire, elle ne pouvait pas lui demander si ça allait, la réponse était évidente. « C’est idiot, je sais même pas quoi te dire. Je ferais mieux de me taire. » Encore une fois elle sentit idiote, elle brisait le silence comme à son habitude, détestant ce genre de silence pesant qui s’était installé dans chacune de ses relations, mais avec lui c’était insupportable, mais elle ne parlait pour rien dire, elle était même persuadé de le déranger plus qu’autre chose. « Tu m’as manqué. » Elle l’avait dit de manière presque inaudible, gêné, une phrase peut être trop douloureuse à dire, c’était sans doute ce qu’elle pouvait dire de plus utile.

Wemmer n'était pas du genre à se laisser déprimer dans un coin. Il n'avait jamais été du genre à pleurer sur son sort mais plutôt à soutenir les autres. C'était une personne qui, quoi qu'il arrivait, prenait toujours sur lui pour se montrer à l'écoute de ses camarades. La loyauté dont il faisait preuve, la compassion qu'il pouvait montrer avait rendu populaire le Gryffondor si bien que l'image que Wemmer renvoyait depuis la mort de sa soeur était totalement opposée à ce qu'il était vraiment. Alors que le jeune homme était sociable, joyeux, bavard et généreux, Wemmer s'était peu à peu renfermer sur lui même pour se transformer en une personne triste, silencieuse, solitaire et égoïste. Il avait laissé tomber tous ses amis et surtout Lacey pour faire son deuil. Et comme il venait de le remarquer, cela avait été totalement inutile puisque se retrouver seul ne permettait pas de passer à autre chose. Il avait pensé à l'attaque tout l'éré. Pas une seule nuit ne s'était passé sans cauchemards. Il revoyait les événements de cette nuit s'enchainaient: le réveil dans la salle commune par le directeur de la maison Gryffondor, les élèves qui se portaient volontaires pour défendre le château, la disparition des professeurs, les créatures qui n'hésitaient pas à tuer. Puis, il se revoyait dans la Salle Commune, couvert de boue, de sang et de poussières, découvrir le corps de sa soeur. Tout cela se répétait dans sa tête sans qu'il puisse l'empêcher. Sans qu'il puisse changer quelque chose. Ses parents lui avaient beau faire comprendre que la mort de Joene n'était pas de sa faute, qu'il avait été digne d'un Gryffondor en tentant de protéger le château au péril de sa vie, le jeune homme se sentait responsable. Au lieu de vouloir jouer les héros, il aurait dû se rendre au près de Joene et de Finoa et de les protéger. De les mettre en lieu sûr, avant de pouvoir sortir et affronter les loups-garous, les harpies et les erklings. S'assurer que les deux jeunes filles de la famille Finnigan étaient en sécurité et ne risquaient pas de tomber sur une créature et de se faire attaquer. Mais non. Tout s'était déroulait tellement vite que Wemmer n'avait pas prit la peine de réfléchir aux risques et s'était précipité dans le parc de Poudlard, avec ses maigres connaissances en sortilèges. Cela lui aurait éviter de perdre une soeur et de se blesser.

« Ta jambe à l’air d’aller mieux. » La remarque de Lacey le ramena au moment présent. Il sentit à nouveau la pluie froide tomber, le vent souffler, la main de Lacey dans la sienne. Ce contact le détendait et il se sentait un peu mieux. C'était nouveau puisque depuis l'attaque, il n'avait jamais ressentit la moindre sensation de bonheur, de joie. Le fait de sentir Lacey près de lui l'apaisait et le relaxait. Un sentiment qu'il n'avait pas épprouvait depuis un certain temps maintenant, mais cela lui faisait le plus grand bien. Il avait à nouveau cette impression de légéreté, comme si tout redevenait comme avant. Wemmer était content de retrouver Lacey. Elle lui avait beaucoup manqué et il voulait rattraper le temps perdu avec elle. « C’est idiot, je sais même pas quoi te dire. Je ferais mieux de me taire. » Le Gryffondor ne pût s'empêcher de sourire. Il comprenait parfaitement qu'elle voulait briser le silence génant qui s'était installé entre eux. Lui aussi aimait combler les silences lors de conversations ou de retrouvailles mais il trouvait toujours le moyen de se ridiculiser. « Il m'arrive de boîter de temps en temps, d'avoir un peu mal mais ce n'est rien comparé à ce que j'épprouvais après la .. Enfin, tu vois. » après l'attaque quoi. C'était toujours diffiçile pour lui d'en parler, de se rémémorer cette nuit. Même la nommer était devenu insupportable, si bien qu'il préféra se taire.

« Tu m’as manqué. » Wemmer se tourna alors vers Lacey, un petit sourire en coin. Cela lui faisait plaisir de la revoir, et d'entendre à nouveau sa voix, de sentir sa présence à ses côtés. Il serra sa main un peu plus fortement avant de passer son autre main sur le visage de la jeune femme, essuyant au passage les quelques gouttes de pluies sur ses joues. Malgré la pluie qui continuait de tomber, elle était belle. Il en avait oublié à quel point elle était. Il déposa un tendre baiser sur son front, avant d'ajouter, essayant de couvrir le bruit de la pluie s'écrasant au sol « Toi aussi tu m'as manqué. Je suis heureux de te retrouver. »

C'est vraiment pas terrible. J'ai honte ><

Si la douleur faisait désormais partie de son quotidien, si elle en avait pris l’habitude. Serrer les dents, oublier, penser à autre chose ou tout du moins essayer. Ce n’était irrévocablement pas facile. Mais le sentiment qui l’a tiraillait à cet instant c’était surtout la peur, la peur de le perdre encore, qu’il réalise qu’elle est trop encombrante et qu’il ne peut pas faire son deuil, passer au-delà de ce qu’il a vécu. Elle avait peur qu’il lui en veuille, après tout vu la distance qu’il avait mis entre eux, elle ne s’étonnerait pas si c’était le cas. Elle était à la fois heureuse d’être auprès de lui, de sentir sa main dans la sienne, d’avoir entendu sa voix, d’avoir vu son visage. Il lui avait tellement manqué, qu’elle était incontestablement heureuse d’être près de lui. Mais l’angoisse que tout s’arrête de nouveau, la tiraillait sans qu’elle ne puisse contrôlait le tout. Elle était à la merci de ses sentiments qui ne l’avaient pas aidé à elle-même faire son deuil durant l’été. Mais qui l’avait réellement fait après tout ? Elle se sentait maladroite, idiote, ne pas savoir quoi lui dire, ne pas être capable de briser un silence de manière constructive, ne pas pouvoir être en mesure de prononcer quelques mots qui pourraient l’apaiser, l’aider, en sommes faire avancer la situation. « Il m'arrive de boîter de temps en temps, d'avoir un peu mal mais ce n'est rien comparé à ce que j'épprouvais après la .. Enfin, tu vois. » d’un air machinal son regard s’attarda sur la jambe du jeune homme, se remémorant l’attaque, du moins l’après, quand elle l’avait vu dans le château, elle n’avait pas immédiatement fait attention à sa blessure, seulement à la grosse perte qui venait de le toucher. Elle se souvenait de son habitudes grognon lorsque quelqu’un voulait s’occuper de sa jambe, ne voulant pas se faire soigner, se moquant éperdument de tout. Elle se rappelait aussi de celui qu’il était avant, tout ça l’avait tellement changé, bien sur il n’était pas le seul et comment lui en vouloir après tout, il venait de perdre sa petite sœur. Lorsque l’on connaissait Wemmer, même ses ennemis pouvaient attester d’une chose, il s’agissait d’un garçon protecteur et courageux, il était difficile de savoir ce qu’il pouvait réellement ressentir, alors qu’il devait se sentir en plus coupable de ne pas avoir pu protéger sa sœur.
Revoir son sourire était sans doute la chose qui lui fit le plus plaisir, elle ignorait s’il se forçait ou non, elle espérait bien sur qu’il s’agissait d’un sourire sincère, que sa maladresse, et son aveu avait réellement pu lui donner le sourire au moins quelques brèves secondes. Sentir cette douce pression sur sa main, être si près de lui, des moments de tendresse qui lui ont affreusement manqué. Comment un baiser sur le front aussi simple soit-il, pouvait être si réconfortant, si agréable ? « Toi aussi tu m'as manqué. Je suis heureux de te retrouver. » Elle ne parvenait pas à décrocher son regard du sien elle n’arrivait plus vraiment à bouger non plus. Elle ne savait pas pourquoi ce moment l’avait paralysé, elle était emprise à l’angoisse, se retenant de toutes ses forces de l’assener de toutes les questions qui la hantaient. Est-ce qu’il resterai ? Remettrai-t-il de la distance entre eux ? Était-ce définitivement fini ? Toute sorte de question dont elle n’était pas vraiment sur de vouloir en connaître les réponses. Peut être était-ce pour cette raison qu’elle voulait retarder se moment le plus possible. Pour pouvoir apprécier ses moments de tendresse le plus possible, avant d’être prise de convulsion et de sanglot au moment où il lui dirait que tout est fini. Sans réfléchir à son acte, elle se plongea dans ses bras, si c’était la dernière fois qu’elle pouvait faire ça, alors elle ne voulait pas hésiter. Elle pensait égoïstement cette fois-ci, elle ne tarderait pas à en culpabiliser et s’excuser, mais pour l’instant, ce qu’elle voulait c’est le sentir contre elle, se sentir en sécurité dans ses bras. Retrouver cette sensation que rien ne pourrait arrivée, que c’était la l’endroit le plus sur du monde à ses yeux. Et ça le resterait probablement toujours. Elle enfouit sans tête au creux du cou du jeune homme, se blottissant contre lui, elle ne pouvait plus retenir les quelques larmes qui lui étaient monté aux yeux, c’était en silence, qu’elle les laissait allé, qu’elle s’en libérait. L’étreinte dura quelques secondes, qui lui parurent encore bien trop courte. La culpabilité l’avait rattrapé, il avait été si distant, se retrouver si proche ne devait pas spécialement l’enchanter, du moins c’était là sa pensée. Elle se sentait de trop, dérangeante, alors se jeter ainsi dans ses bras, devait être bien plus dérangeant encore que sa simple présence. Elle s’éloigna un peu, se sentant confuse, le rouge lui montait aux joues, alors qu’elle semblait fascinée par ses pieds. « Excuse moi. » Dit-elle péniblement, n’arrivant même plus à articuler de manière audible. Elle se sentait une fois de plus complètement idiote. Il fallait qu’elle fasse quelques chose, même si c’était fou, il le fallait pour qu’elle puisse lui faire oublier sa nouvelle maladresse. « On est trempé, et on va probablement être en retard, on doit déjà l’être d’ailleurs. On devrait peut être se dépêcher. » Elle ne le pensait pourtant pas, elle se moquait éperdument d’être trempée jusqu’aux os, de frissonner, et encore plus d’être en retard, elle était avec lui et c’était tout ce qui importait à ses yeux. Mais elle ne savait plus comment agir avec lui, elle était perdue, et ça devait probablement transparaitre dans son regard, qui demeurait fuyant encore et encore.

TU TE SOUS ESTIME TROP, J'AI ADORÉ TON POST

DÉSOLÉE DU RETARD POUR LE MIENS.

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