J’essayais de garder la tête froide, de ne pas me laisser aller à mon inquiétude, ce qui était beaucoup trop difficile. Tant d’élève parvenait à aller et venir, à aider les autres sans montrer le moindre signe de faiblesse, mais comment faisait-il ? Je n’arrivais pas à me concentrer sur la plaie béante du jeune garçon en face de moi. Je vis bien rapidement un élève beaucoup plus dégourdit, que j’appela pour qu’il vienne s’occuper de lui. Je m’étais relevée difficilement, ma cheville devenant réellement douloureuse, mes idées étaient tellement embrouillées que je ne parvenais même pas à me rappeler d’un quelconque sortilège. Rien ne me venait en tête, absolument rien. Je marchais à travers la grande salle ou plutôt je titubais. Je ne m’étais pas tout de suite aperçu de l’ambiance qui y régnais, je n’avais pas ressentit jusqu’à maintenant, le nœud se formant dans mon estomac et le déchirant de toutes parts. Je voyais des amis, de simple connaissance, tout simplement des élèves, blessés parfois même mort. L’odeur du sang me donnait la nausée je n’arrivais plus à tenir debout. Assise par terre contre un mur, je tentais de reprendre mes esprits, j’étais l’une des plus vieille ici, j’étais dans la capacité d’aider, je ne devais pas me laisser aller. Oui j’attendais de savoir si ils étaient en vie, mais d’autres élèves avaient besoin d’aide je ne pouvais pas laisser tomber ainsi mes camarades. Malgré les quelques larmes qui coulèrent malgré moi, je m’étais approché d’une jeune fille, son bras était cassé d’un geste automatique, d’une formule revenue du fond de mon esprit sans que j’en ais pleinement conscience, je venais de réparer son bras.
Ce fut ainsi pendant une bonne quinzaine de minutes, avant qu’un fracas retentisse dans la grande salle autrefois majestueusement magnifique, à présent symbole d’une nuit dont nous nous souviendrions tous. La directrice était apparu accompagné des professeurs. Mais où avaient-ils passé tout ce temps, pourquoi avions-nous du nous débrouiller seul ? Poudlard était sensé être le lieu le plus sur, je commençais à en douter sérieusement. Cherchant du regard qui je pourrais bien aider, je le vis et la scène qui se déroulait sous mes yeux, me déchira le cœur. Durant les quelques minutes qui venaient de s’écouler, j’en avais vu beaucoup s’effondrer. Mais voir Wemmer souffrir, était encore plus douloureux que ce que j’avais pu ressentir auparavant. Malgré le soulagement de le savoir vivant, je ne pouvais m’empêcher de pleurer, les larmes glissaient sur mes joues sans que je ne parviennent à les retenir, j’avançais sans avoir conscience de mes pas, j’en oubliais ma cheville qui ne me paressait même plus douloureuse. Il avait perdu sa petite sœur, et malgré toute la volonté du monde, je ne pourrais jamais la lui rendre, je ne savais pas ce que je pourrais faire, je ne pensais même pas pouvoir soulager sa peine, comment cela pourrait-il être possible ? Je voulais qu’il sache que j’étais la, qu’il pouvait compter sur moi, même si malheureusement, je doutais d’être d’une grande aide. Je m’étais agenouillé près de lui, le voir tenir sa sœur aussi fermement, l’entendre pleurer … Je ne pouvais pas dire le moindre mot, que dire dans ce genre de moment ? Probablement rien, j’avais posé ma main sur sa nuque, la seule partie de son visage qui n’était pas enfui dans le cou glacé de sa jeune sœur. Le caressant doucement avec mon pouce, j’espérais qu’il se rende compte que j’étais là. Je serais prête à attendre des heures près de lui, mais lâcher sa sœur, reviendrait à la laisser s’en aller et j’imaginais à quel point ça pouvait être difficile. Posant ma main sur son bras, j’y opérais les même gestes que sur sa nuque, pleurant silencieusement, je n’arrivais pas à réaliser que tout ça était réel. J’aurais voulu que toute cette nuit ne fut qu’un cauchemar, un horrible cauchemar, un sale coup de mon imagination … mais malheureusement tout ça était bien réel.
Wemmer A. Finnigan
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C'était comme si le temps s'était figé. C'était comme si plus personne ne bougeait à côté de lui. C'était comme s'il était maintenant seul, avec le corps de sa soeur dans les bras. Plus rien n'importait à ses yeux que de rester avec le corps de Joene. Il avait envie de la voir sourire, de l'entendre rire, de sentir son coeur battre. Mais c'était bel et bien finit, Joene était morte et c'était de sa faute. Comment avait-il put partir pour protéger le château en laissant ses deux jeunes soeurs sans surveillence? Comment avait-il put être aussi bête? C'était de sa faute si la jeune Finnigan avait perdue la vie et Wemmer s'en voulait et il s'en voudrait sûrement jusqu'à ce que lui aussi quitte ce monde. Il avait beau affronter des loups-garous et des harpies, avoir était bléssé, la douleur qu'il ressentait était bien plus forte que toutes ces blessures. C'était son coeur qui souffrait maintenant et cette blessure ne guérirait probablement jamais. Comment avait-il put être aussi bête? Tout était de sa faute. Il n'avait pas pût la protéger alors qu'elle était une jeune fille pleine de vie, incappable de faire du mal. C'était son rôle de frère, de la défendre, de la protéger lorsque quelque chose n'allait pas. C'est ce qui aurait dû se passer cette nuit. Il aurait dût la chercher dans son dortoir, avec Filoa, restait à leurs côtés et attaquer le moindre loup-garou qui s'était approché. Lorsque l'attaque aurait prit fin, il aurait put les serrer dans ses bras et rendre ses parents fiers de lui. Tout ce que son père et sa mère allait retenir de cette nuit, c'est qu'au lieu de se rendre au chevet de ses deux soeurs, Wemmer avait jouer les héros. Et maintenant, sa soeur était morte.
Les larmes coulaient sur son visage et il était incappable de s'arrêter. La perte de sa soeur était bien trop dure pour lui et le fait de se sentir coupable n'arrangeait rien. Cependant, au fur et à mesure qu'il réalisait la situation, la colère s'ajouta à la tristesse. Peut être qu'il était responsable de la mort de Joene, mais il n'était pas le seul. Pendant la durée de l'attaque, les professeurs avaient tout simplement disparus, laissant les élèves sans protection. Poudlard n'était pas censé être le lieu le plus sûr de Poudlard? Alors comment une administration entière peut disparaître en laissant les élèves à la merci des dangers d'une attaque, comme cela venait d'être le cas? Wemmer savait qu'avec les professeurs pour les défendre, il n'y aurait pas eut autant de perte. Sa soeur serait encore vivante. Il redressa un instant la tête, cherchant la directrice des yeux. Il la trouva avec sa famille, qui semblait saine et sauve. Sauf peut être Myar qui tenait dans ses bras le corps de Zeke. En attendant, elle était en vie, comme le reste des Black alors que les Finnigan venait de perdre une de leur soeur. Il sentait qu'il allait exploser de colère. Bien qu'il n'avait aucunes idées de la situation qu'avait vécu les professeurs de Poudlard, il tenait Pennelope Dumbledore responsable. Du moins, elle l'était tout autant que lui. Alors qu'il allait se lever pour la mettre devant le fait accomplie, il sentit une présence à ses côtés. Il jeta un regard vers la personne qui venait de s'agenouiller près de lui et découvrit le beau visage de Lacey, marqué par la souffrance. Il essaya de sourire mais n'y arriva pas. Cependant, il était soulagé de la voir en vie et heureux qu'elle soit à ses côtés. Il se remit à pleurer, laissant sa tête allait contre le visage de sa soeur.
WEMMER ▬ C'est de ma faute.. Je n'aurais pas dû jouer les héros. Elle est morte et c'est de ma faute. Et celle de Dumbledore...
Il se tourna vers Lacey, le regard rempli de larmes. Cependant, la colère prenait plus en plus le dessus sur la tristesse. La douleur était insupportable et tout ce que Wemmer voulait, c'était partir loin. Il ne pouvait pas rester là, face au corps de sa soeur, qui était partie et qui ne reviendrait plus. Il ne voulait plus rester à Poudlard. Comment pouvait-il flâner dans les couloirs du château, manger dans la Grande Salle, alors que sa soeur venait d'y perdre la vie? De plus en plus en colère, Wemmer lâcha brusquement:
WEMMER ▬ Jamais Dumbledore aurait dût nous laisser seuls..
S. Rose Weasley
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Magicalement. •• Statut: Amoureuse ? Pas de lui, mais de Lui. •• Sortilège favorie: Expecto Patronum ! •• Champ relation:
Je relevais la tête. Quel vacarme. J’essuyais mes joues humidifiées. Et je me relevais, affrontant la foule qui était occupée à pleurer, à s’acharner.. Je devais continuer à aider. J’étais brillante, je devais montrer que mes capacités dépassaient le mode : cours. En avais-je l’envie ? Non. Je devais juste, ABSOLUMENT, me changer les idées. Je devais occuper mes mains et ça pour un bon bout de temps. Alors j’ai atterri au plus prêt d’un blessé grave et j’ai commencé à lancer des incantations d’une complexité étonnante, et j’y arrivais. J’en avais la force parce que je ne voyais pas le visage des blessés mais le sien. Ça me donnait assez de force pour en sauver au moins un. Puis je me relevais et continuais à chercher des yeux un nouveau patient. Je remarquais au passage Wemmer, il s’apitoyait. Qu’avait-il donc ? C’est là que je l’a vis. C’était sa petite sœur inanimée. Alors je m’approchais de mon ami et lui transmettais une pression à son épaule gauche signe de compassion et surtout l’encourageant à se calmer. En vain ? Peut-être. Je ne servais pas à grand-chose, moi-même je n’arrivais pas à me calmer. Et puis Wemmer était accompagné. Alors je partais.
Je recommençais les soins, et finalement je retournais dans le parc. Sujette à des tremblements, j’avais besoin de fraîcheur. Et surtout de le retrouver. Alors je marchais. Je n’y voyais rien dans cette pénombre, mais je continuais encore plus que tout à l’heure. Je tombais et me relevais à foison. Jusqu’à ce que je tombe sur quelque chose de dur et de froid. Étonnement froid. Alors je commençais à pousser un cris strident comme jamais je n’en avais poussé. Et à ce moment-là je tombais tout simplement. Inconsciente aux côtés de celui qui jadis faisait battre mon cœur.
Voilà. Maintenant je n’avais plus de doute. Et dieu sait à quel point j’aurais aimé garder ce doute plutôt que de le voir ainsi. Blanchâtre, froid. Quand était-il tombé ? Pourquoi n’avait-il pas appelé de l’aide ? Pourtant, pourtant.. Oui, c’était un digne Gryffondor courageux jusqu’au bout des ongles.. Étant inconsciente je ne sentais pas les larmes couler d’elle-même. Je ne me contrôlais plus, j’étais juste.. Perdue.
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