« Let me see clear trough you » - Winnie .

« Let me see clear trough you » - Winnie . AviSerenaNate121

M&W - « Togheter no matter what. »

La nuit était tombée sur le château, telle un drap opaque. Les gentils petits élèves dormaient comme des images dans leur lit douillet et rassurant, en bons moutons qu’ils étaient tous. Tous ? Bon, Morgead vous l’accorde, certains dérogeaient à la règle.
Mickaël dormait tranquillement dans son lit, écrasé sur son oreiller, un filé de bave coulant de sa lèvre. Charmant. Morgead était l’archétype du mec positif. souriant, blagueur, et un peu égocentrique. Mais Bell n’était pas mieux que lui. Bell aimait beaucoup trop faire le bordel pour être un sorcier convenable.Mais ne parlons pas de ce charmant Morgead pendant des heures et des heures, il adorerait cela, puisque c’est un égocentrique qui se prend pour un prince, enfin c’est ce qu’on dit de lui.

Le Poufsouffle se leva de son lit silencieusement, tenant à ne pas réveiller ce pauvre Mickaël qui hurlerait au scandale. Bref, il réussit à s’extirper des couvertures sans se casser la gueule par terre pour une fois. Le château était silencieux, ce qui donnait une sensation paisible au lieu. Fini les mômes de onze ans qui braillent dans les couloirs, finit les brimades. Il n’y avait que le silence. C’était l’avantage d’avoir une salle commune au sous-sol, on pouvait se tirer de l’école en toute discrétion. Là. Dans le couloir du rez-de-chaussée, non loin du hall, il y avait une armure à l’allure hostile. Bell frôla le géant, à l’endroit où je ne vais pas vous faire un dessin. A croire que les anciens de l’école n’étaient pas tous d’un raffinement exquis. L’armure pivota, dévoilant des escaliers sans lumière qui s’enfonçaient vers le centre de la terre. Sans aucune hésitation, le jeune homme s’y engouffra.

Lumos .

Dans ces cas là, une baguette était bien utile et pratique. Quelques marches plus loin, le poufsouffle décela les contours d’une porte. Ouais, c’était la. Il éteignit sa baguette et poussa la porte. Celle-ci émit un cliquetis. La brise fouettait le visage de Morgead.
Direction : le lac, le lieu privilégié du jeune homme lorsqu'il voulais réfléchir. ce bon vieux lac remplit de créatures inconnus qui vous mangeraient les pieds dès le premier plongeon. Il avait un air de musique dans les oreilles, quelque chose de beau, de doux et d’agréable. merci monsieur Ipod. Il venait souvent pour réfléchir. Il s'assit par terre, regardant le ciel. Il sifflotait l'air de Young folks, une chanson qui lui resterai dans la tête pour un bon moment.

Un hibou hulula, son cri se répercutant contre les murs du château. Le soir à Poudlard, seuls les animaux se faisaient entendre. La plupart des gens - que ce soient élèves ou adultes - dormaient tranquillement, bercés par des rêves enjôleurs. Enfin normalement. Car ces derniers temps la nuit n'était pas un ami pour nos chers poudlardiens, bien au contraire, ils étaient de plus en plus nombreux à la craindre car cette dernière amenait les tourments de l'inconscient que leurs cerveaux, depuis les évènements de l'an dernier, avaient refoulé tout au fond d'eux-même. Vous allez vous dire : Winnifred va se réveiller en sursaut à cause d'un mauvais rêve, et voilà le contexte de cette soirée... Mais non, pas du tout. Elle avait certes des problèmes pour dormir, mais ce n'était en rien en rapport avec de quelconques mauvais rêves; c'est juste qu'elle avait toujours eu du mal à se laisser aller dans les bras de Morphée - elle avait toujours préféré les garçons... Aha !

Une nouvelle fois sujette à ses insomnies, elle se trouvait donc assise sur son lit à baldaquin, enfermée dans son monde à elle grâce aux rideaux qui la séparait de ses camarades de chambres. Et elle se contentait de lire l'un de ces nombreux livres moldus qu'elle affectionnait tant, et ce soir elle continuait sa lecture de Michel Strogoff. Elle se trouvait donc entraînée dans les steppes de Russie à travers une course folle contre la montre.

Ses yeux se mirent alors à la piquer. Elle trouvait de moins en moins d'intérêt à son livre... Aaah, la fatigue... Elle le posa donc sur sa table de chevet et éteint la lumière, pour ensuite se mettre au fond de son lit et fermer les yeux, espérant que le sommeil lui vienne. Mais comme à chaque fois qu'elle espérait, il semblait se refuser à elle. Elle ralluma donc la lampe quelques minutes plus tard et se releva brusquement, pestant intérieurement contre son métabolisme dégénéré. Elle regarda autour d'elle, écoutant les respirations pas si calmes que ça de ses congénères. Mais toutes semblaient profondément endormies. Elle laissa donc ses pensées s'évader, et automatiquement celles-ci se tournèrent vers Morgead. Elle se demandait ce qu'il faisait en ce moment. Car lui non plus n'était pas du genre à réussir à dormir comme un bon petit élève était sensé me faire. Une idée lui vint alors en tête. Elle se leva de son lit et s'habilla en vitesse.

Quelques minutes plus tard, elle se glissait le long du passage secret de la Salle Commune et se retrouva dans un couloir vide et froid. Peut être finalement aurait-elle dû s'habiller correctement... Enfin bon, tant pis. Elle se contenterait de courir un peu pour se réchauffer. Malgré le fait qu'elle l'ai fait des centaines de fois, la jolie blonde n'était pourtant toujours pas aussi rassurée lorsqu'elle faisait le mur à Poudlard; sa plus grande hantise étant de tomber sur un professeur. Son sang battait bruyamment à ses oreilles. Mais une fois dehors, elle put enfin respirer. Personne ne faisait jamais ses rondes jusque dans le parc. Winnifred se dirigea alors vers l'endroit où elle espérait trouver son meilleur ami, et après quelques nouvelles minutes de marches, elle aperçu sa silhouette. Elle s'approcha en silence et se planta derrière lui.

• Vous êtes si prévisible monsieur Bell...

Saperlipopette

Morgead avait toujours aimer se promenner près du lac. Il pouvait penser a tout ce qui lui passait par la tête. Malgré la pensée populaire, le jeune homme n'était pas une tête vide et il était capable de réfléchir. Les Poufsouffle étaient souvent sous-estimés dans le sens que les gens pensaient qu'ils étaient tous bêtes et naïfs. Morgead n'était pas bête, et encore moins naïf. Il préférait juste voir le bon côté des gens. Après tout. Pourquoi passé son temps a broyer du noir, alors qu'on pouvait s'éclater ?

Morgead était arriver au lac, puis s'était assit sur le rivage. Le lac était son endroit préféré lorsqu'il narrivait pas a trouver le sommeil. Ses pensées se dirigeaient innévitablement vers les gens qu'il aimait. Vint en tête, Amy sa cousine. Elle était morte lors de l'attaque de l'an passé, et son frère, Niàm ne s'en remettrait probablement jamais. Morgead n'avait jamais été aussi proche d'elle que son frère ai pu l'etre et dans un certain sens, il le regrettait. Vint par la suite Winnifred. Elle était sa meilleure amie. Ça faisait un petit moment qu'il ne l'avait pas vue. Depuis sa sortie de l'infirmerie, il avait du la voir 2 ou 3 fois.

Alors qu'il pensait encore a elle, ce fut comme de la télépathie, vu que sa voix résonna dans le silence de la nuit. Morgead se laissa tomber sur le dos afin de regarder sa meilleure amie, la tête a l'envers. Les Hemingway et les Bell se detestaient depuis toujours. Entre ces deux familles ça avait toujours été la guerre. Pourtant Winni et Morg' avait tout de suite accrocher. Ils etaient de bons amis. Morgead ferait tout pour la blondinette et vice-versa. Elle était la personne la plus importante. Peut importait ce que pensait sa famille. Il se sentait bien avec elle. Ce qu'elle dit le fit rire. Il se r'assit comme il le fallait et prit la main de sa meilleure amie afin de la faire s'asseoir a côté de lui. Il répondit finalement.

- On ne change pas les bonnes choses. Et toi ? Que fait-tu aussi loins de ta tour, mon ourson ?

Il aimait bien la taquiner et lui donner plein de surnom ringuards. Elle le lui rendait bien, et parfois ça virait en vrai petite bagarre.

( désoler il n'y a pas de mise en forme, je suis sur mon iPod Smile

)

PS; Désolée pour cet énorme retard. On ne peut m'excuser mais je peux peut être l'expliquer : entre différents problèmes de connexion, j'ai du faire face à un amoncellement de travail en retard et d'exams. Donc voilà. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. ^^"

De doux flocons tombaient lentement sur Poudlard et ses environs. Les flocons semblaient danser dans les airs, donnant au parc un air féérique. Un manteau blanc s'était installé depuis déjà quelques semaines, et ce pour le plus grand plaisir de la jolie Winnifred. Elle aimait la neige parce que ça signifiait batailles de boules de neige, anges, bonshommes de neige, mais également trente six mille couches de vêtements bien chaud. Elle aimait être complètement emmitouflée parce que, outre le fait que ça la tenait au chaud, elle se sentait ainsi étrangement en sécurité.

Elle regarda derrière elle et un sourire se dessina sur ses lèvres quand elle vit les traces de pas qu'elle avait laissé; ainsi que celles de Morgead. Assise dans la neige, des bottes en peau de dragon à l'intérieur de fourrure de yéti, un gros pantalon, deux pulls et un gros manteau l'empêchaient d'avoir froid. Elle tourna alors la tête vers son ami, levant les yeux au ciel. Il venait tout juste de l'appeler par ce genre de petits surnom qu'il affectait tant lui donner, mais qui l'agaçaient particulièrement. Elle lui adressa alors un sourire qui monta jusqu'à ses oreilles avant de lui répondre :

• Oh ben tu sais bien que je suis sujette aux insomnies bichon.

Elle lui adressa un nouveau sourire lumineux. Les voilà qui s'embarquaient une fois de plus dans leur joute de surnoms ridicules dont aucune de leur deux fiertés et crédibilités n'allaient ressortir indemnes. Elle se rappelait encore comme si c'était la veille de leur première rencontre. Elle avait tout de suite sût qu'elle allait bien s'entendre avec lui, et qu'il deviendrait de quelqu'un de très important. Elle avait donc eu le sentiment d'une terrible injustice lorsqu'on l'avait sommée de ne pas le revoir, juste parce que leurs deux familles semblaient avoir des problèmes d'entente. Mais ils ne s'étaient pas laissé faire et finalement une belle amitié était née, et elle comptait bien l'entretenir.

C'était ainsi qu'ils en venaient presque à se voir en cachette. Mais dans un sens elle ne s'en plaignait pas tant que ça parce que du coup leur relation avait ce goût exquis de l'interdit, et leurs entrevues, pressées par ce besoin d'intimité et de secret, en devenaient encore plus amusantes et plus trépidantes. Elle se rappelait notamment de la fois où ils avaient failli se faire prendre par le cousin de Winnifred : ils avaient du faire semblant de se taper dessus, et le pauvre Morgead ne s'en était pas sortit indemne car évidemment le cousin Hemingway avait prit la défense de sa douce cousine. A ce souvenir, elle ne put s'empêcher de pouffer de rire. Elle se tourna alors vers le beau blond, et lui demanda, un sourire aux lèvres :

• Tes parents ne se doutent toujours de rien ?

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