« Mon roi,


Rejoins moi, ce soir, dans les gradins du stade. J'ai dans l'idée que nous pourrons passer une soirée, fort sympathique. N'oublis pas que tu es mien, dans le meilleur comme dans le pire. Tu n'as pas le droit de refuser, alors sois là, si tu tiens à ta vie.

Baiser. Ta reine. »

Satisfaite de sa lettre, elle roula le petit bout de parchemin, avant de l'accrocher à la patte de sa chouette. Celle-ci s'envola dans la minute qui suivit, en direction d'Elie. Il était un peu près vingt heures, et tout le monde à présent se dirigeait vers la grande salle, pour aller diner. Cependant, ce soir, Natalia n'avait pas vraiment envie de manger. Mais faisant un effort sur elle même, elle se décida enfin à bouger ses fesses du fauteuil dans lequel elle était installée, puis partit vers la grande salle, en compagnie d'Anna. Elle avait quittée son uniforme pour un jean, et un haut ceintré au niveau de sa poitrine, puis tombant jusqu'au bas de ses fesses, dans une certaine volupté. Avec cela, elle avait ajouté, une veste, de peur d'avoir froid. Car en effet, ce soir, elle n'avait pas l'intention de passer la nuit dans son lit, sous sa couette. Ce soir, serait un soir d'amusement comme tant d'autre, ou elle pourrait être en compagnie d'Elie, rien qu'eux deux, et contre le monde. Finalement, ce mariage arrangé, avait un point positif, cela avait permis aux deux fiançés, de développer une amitié hors du commun.

Lorsqu'elle arriva dans la salle commune, elle se dirigea directement vers la table des Serdaigle. Elle était peut être la queen, mais c'était une personne associale, qui n'aimait pas se mélanger aux gens, sauf avec de rares exceptions. Natalia prit place, et le diner commença pour elle. Seulement, comme j'ai pu le préciser un peu plus haut, on ne peut pas dire que ce soir la, elle avait un appétit hors norme. Elle bu un verre de jus de citrouille, dans lequel, elle introduisit quelques gouttes de whisky Purfeu, histoire de donner un peu plus de consistance au liquide. Elle grignota quelque peu, ce qui se trouvait dans son assieste, puis prenant congé auprès d'Anna, elle se dirigea vers la sortie. Lorsqu'elle fut dans le hall d'entrée, elle vérifia qu'elle avait bien tout dans ses poches, et lorsqu'elle en fut assurée, elle franchit les grandes portes d'entrée, donnant sur l'exterieur de Poudlard. Ce soir, elle avait choisit le stade de Quidditch et ce n'était pas pour rien. Pour on ne sait quelle raison, son père était omniprésent dans son esprit, et ce depuis plusieurs semaines déjà.

Elle traversa les parcs, d'un pas pressés sans vraiment l'être pour autant. Mais meix valait se faire discret ou cas ou, des prefets seraient encore en train de faire l'une de leurs stupides rondes. Lorsqu'elle arriva au stade de Quidditch, elle se laissa aller, effleurant l'herbe fraichement coupée du bout de ses doigts. Elle ferma les yeux, et laissa le vent lui fouettée le visage. Depuis l'âge de six ans, à la mort de son père, elle s'était jurée de ne plus jamais remontée sur un balais, et elle l'avait fait. Elle n'assistait même pas au match, ce qui avait fait dire à certains Serdaigle, qu'elle n'avait aucune once de patriotisme dans ses veines. Et en un sens, c'était plutôt vrai. Soit il partageait la même maison, mais Natalia avait toujours refuser de voir cela comme un argument suffisant à ce qu'elle les apprécit tous autant qu'ils sont. Ouvrant de nouveau les yeux, et dévoilant ses iris d'un bleu océan au reste du monde, elle reprit contenance, et se dirigea vers les gradin. Montant dans le plus haut, réserver aux élèves, elle sortit sa flasque de whisky. Si Elie se faisait attendre, c'est qu'il connaissait très mal Natalia, car celle-ci n'attendait jamais personne quand il est question d'alcool.

THE QUEEN. - « En l'honneur de mon mariage. »

Puis elle porta la flasque à ses lèvres, en buvant de grosses gorgée, jusqu'à ce que l'alcool pénètre doucement ses veines. Ce soir, serait une nuit des plus fantastique, elle allait boire, dire tout ce qu'elle avait sur le coeur, et Elie n'avait pas intérêt à broncher, ou sinon il subierais la colère de la belle De Lampedusa. D'ailleurs quand on parle du loup... Elle le vit doucement s'avancer vers elle, un sourire s'afficha doucement sur les lèvres de la sulfureuse Serdaigle. Après tout, elle se devait d'être heureuse non ? C'était tout de même son futur mari qui faisait là son entrée. L'homme auprès du quel, elle passerait le restant de ses jours, à l'aimer, le chérir, et à prendre soin de lui... Tu parles, que des conneries tout ça. Natalia était une personne independante qui tenait à sa liberté, et cela, ça n'est pas prêt de changer. Toute fois, elle fit quand même quelques efforts, aussi modestes soient-ils. Lorsqu'il arriva à elle, elle se leva, s'avançant doucement, et lui déposant un doux baiser sur la joue, caressant l'autre du bout de ses doigts. Ce soir, elle comptait bien s'amuser.

THE QUEEN. - « J'ai faillit attendre, mon amour. »

Leur histoire, était sûrement la plus compliquée, mais c'est pour cela que Natalia y tient tellement. Elle n'est pas amoureuse d'Elie et ne compte pas se marier avec lui, mais d'un autre côté, dès qu'on l'approche, elle se sent envahie d'une jalousie d'une extrême violence, et pour le moins inexplicable. Elle est compliquée, et contradictoire, c'est un fait, mais en même temps, elle n'est pas la queen pour rien.

Patience, le jeu ne fait que commencer.